L’Océan au bout du chemin

oceanL’Océan au bout du Chemin de Neil Gaiman

 

J’ai fini ce livre hier; Quand je l’ai refermé, bien calé dans ma chaise longue face au soleil, je me suis rendu compte que j’avais repris mon souffle, comme si j’avais fini le livre en apnée ou du moins essoufflé.

Les livres de Neil Gaiman, c’est souvent comme ça : on croie que c’est léger, que ça ricane, que ce n’est que du récit saupoudré de Lewis Carroll, de vieilles fables anglaises et de peurs enfantines.

Mais c’est aussi une respiration, un traquenard littéraire qui vous emmène là où vous ne pensiez pas aller mais si vous vous y sentez guider avec un délice presque masochiste.

Pour tout dire, malgré l’énorme appétit à vouloir dévorer ce livre, j’ai marqué une pause au milieu du bouquin histoire de….. Je ne sais pas en fait. Peut être parce qu’à ce moment là, j’étais chez mes parents, que le vent soufflait en rafale dans la nuit et que ça craquait de partout. Comme un gamin qui flippe seul dans son lit. Quand on lit Neil Gaiman, on n’est plus un adulte mais un gamin dans un corps un peu plus grand. Comme dirait l’un des personnages du livre “il n’existe aucun adulte dans ce monde”. On n’a pas peur véritablement, juste dérangé, bousculé et sans repère.

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