Alastair Reynolds : Janus

Alastair Reynolds : Janus

Bon disons le tout de go : j’ai été très très déçu par ce livre. J’avais particulièrement aimé la série des inhibiteurs mélange très réussi de hard science, d’horreur et d’une ambiance dégoulinante et suintante (je pense à Giger). Et depuis cette réussite magistrale, Reynolds ne signe que des oeuvres fades ou sans originalité. Après un “pluie du siècle” ratée, ce dernier livre rate tout :

– Une énième histoire de l’humanité confrontée à un artefact extra-terrestre planqué dans les système solaire (ici une lune de saturne).

– Un appel à de l’ingénierie sans saveur.

– Des longueurs, des longueurs, des longueurs…

– Quand vers la fin, ça commence enfin à bouger et qu’on s’approche d’un dénouement, on a droit qu’à une explication évasive en forme de pétard mouillé.

Pour parler de l’histoire : en 2057, Janus, satellite de Saturne, quitte son orbite pour une destination inconnue. Seul vaisseau capable de l’intercepter, le rockhopper se lance à sa poursuite. L’équipage dont la mission première est l’extraction de la glace des comètes devra prendre la cruelle décision de continuer sa mission au détriment d’un retour possible vers la terre. Cette aventure entraînera des tensions entre les protagonistes et notamment entre le capitaine Bella Lind et Svetlana, sa meilleure amie. L’aventure les obligera à survivre dans les conditions les plus extrêmes et traverser des millions d’années.

Un livre à éviter à tout prix. J’ai été soulagé de le finir.Lisez plutôt Diamond dogs, une petite histoire qui rapellera que Alaisair Reynolds a été un grand auteur de SF.

 

 

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