Tous les articles par patatozor
L’eau émoi
Rêves.
Nous avons tous des rêves récurrents qui reflètent nos envies ou nos peurs profondes. Je ne parle pas de ceux qui vous font chuter indéfiniment ou monter un escalier sans atteindre le bout.
Je parle des rêves qui sont la personnalisation de nos désirs profonds ou de nos angoisses existentielles.
Depuis tout petit je fais 3 rêves qui bouclent, rebootent et phagocytent mon sommeil.
- je me balade dans une espèce de conglomérat d’habitations mais plutôt souterraine dont je cherche à sortir. J’erre de pièces en pièces, de rencontres en rencontres, de bizarreries en bizarreries. Cette architecture doit correspondre au méandre de mon subconscient et doit être une manière pour mon cerveau de conceptualiser des questionnements. Même si je me sens perdu et dans une quête sans fin, j’aime bien ce rêve.
- La perte du pouvoir de voler. je rêve souvent que je peux voler par la force de la pensée. Mais plus le rêve avance, moins je peux m’élancer vers les cieux. Je suis obligé de faire de plus en plus d’effort de concentration pour quitter le sol. En général, je réussis à flotter à 10 cm du sol au prix d’un effort considérable. C’est d’une frustration énorme. Je vous laisse interpréter ça comme vous voulez 🙂
- Le dernier est celui qui est plus apaisant, le plus jouissif et donc le plus frustrant au réveil. Je rêve souvent que je peux respirer sous l’eau. Je m’imagine immergé dans la quiétude la plus totale et j’arrive à respirer comme en plein air. Je suis souvent au fond d’une piscine coupé des bruits de l’extérieur, me laissant flotter ou en position fœtale (tiens donc). Je fais aussi la même chose dans l’océan, nageant au gré des courants, dans le silence et les jeux de lumière, les vagues passant au dessus de moi. Il n’y pas tellement de rocher ou de bébêtes qui trainent. C’est l’aspect protecteur et relaxant qui ressort. Je me sens dans mon élément.
Haut séant
Haut séant
Taupe of the top
Empty the emptiness
planches brouillons
prepare yourself
Le plaisir de la mythologie nordique
Il y a quelques temps de cela, j’ai vu le film Thor Ragnarök avec mon fils.
Je vous rassure, il ne s’agit pas ici de faire la critique de ce film (bon ok vite fait : un bon film popcorn bien pour le canapé mais pas plus) mais de parler de la mythologie nordique. Si les américains sont très forts pour intégrer dans leur panthéon Comics les super héros des anciennes civilisations, il serait idiot de les cantonner à une interprétation aussi réductrice. Je préfère largement (quel incroyable hasard) l’approche faite par Neil Gaiman dans American Gods.
Une mythologie est une explication du monde, une eschatologie, un réponse à la peur de la mort et un effet miroir sur une organisation humaine. Elle imprègne le quotidien bien après que l’on ait fini de croire en ses dieux : regardez l’étymologie des jours anglais, du mot Hell,etc.
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souff(rire)
Tabula rasa – 3/…
Catharsis
En ce moment, je me pose des questions
Non, en fait, je me pose toujours des questions. On va juste dire que la période est plus propice : une nouvelle année qui démarre avec son lot de résolutions non tenu, un froid conséquent qui vous fige sous un plaid et autre parpaing que la vie vous balance à la tronche. En plus, je suis assez con pour me prendre des effets boomerang magistraux. En soit, rien d’original.
Mais je commence à accumuler pas mal de casseroles existentielles qui me pèsent comme un boulet à la patte du bagnard.
Et comme je marche par crise existentielle, c’est bien le moment de commencer à se sortir les phalanges de l’arrière train.
Angerness
Que des salades
Comme je vieillis, je commence à avoir des souvenirs de vieux con.
Encore hier soir, ma douce et tendre s’est mise à décortiquer une salade afin de la nettoyer et extraire quelques feuilles croquantes à souhait.
Et là, dans un flashback digne de Scoubidou, je me suis retrouvé dans les années 80 dans la cuisine de mes parents dont la déco suintait encore des relents des 70’s : du orange, du vert et du formica.