Burns Out

Allez tiens en guise de mini Edito du Lundi, voici une anecdote qui vaut ce que ça vaut…

 

Ce matin, je déambulais dans les couloirs à mon habitude entre café, tour de bureau comme si de rien n’était et un passage éclair et furtif à mon poste de travail.

En montant par l’escalier je me suis surpris à prendre la posture de Monsieur Burns quand il marche. Pour les deux hommes des bois qui ne connaissent pas, Burns est le milliardaire malfaisant et cacochyme qui sévit dans les Simpsons. D’une maigreur morbide, il se déplace toujours avec les bras dans la position de la mante religieuse (voir l’image). Et me voici gravissant les marches les bras pliés, les mains face à moi dans une position grotesque et inutile.

C’est d’autant plus étonnant que d’habitude, je sautille gaillardement dans ces escaliers, avalant les marches tel un Chaban-Delmas encore vert et non plus vermoulu. Pourtant j’étais bien là, nonchalant et poussif, mes bras semi dressés comme si j’allais poser ma veste sur un portemanteau lointain et inexistant.

Je compris bien vite le pourquoi de cet étrange phénomène (je pouffe d’avance de cette incongrue raison).

Loin d’être encore grabataire et en costume de velours, c’est mon côté dans le vent qui me faisait adopter cette pose. Je portais un de ces t-shirt à manches longues, fin au col démesurément bas (pour trouver plus bas, il faut être le présentateur phasme de Belle toute nue) avec les petits boutons qui ne servent à rien vu qu’en face on n’a pas pensé à faire les trous.

C’est super, c’est in, c’est Waouh !!! Mais en ce temps de canicule, c’est un peu chaud au niveau des bras. C’est pourquoi j’avais retourné les manches au delà des avant-bras. Le hic, c’est que le tissu n’accepte cette position que dix secondes (et encore moins dès qu’on bouge). Je me retrouvais donc à renouveler l’opération continuellement comme si j’allais couper du bois.

Et instinctivement après un moment, j’en ai eu marre : j’ai marché en pliant mes bras à 90°, les mains trainant devant comme pour un zombi de pacotille pour clip de hard-rock. Cela bloque la chute irrémédiable des manches, coincés par l’articulation et le gonflement approprié du Biceps qu’impose la position.

Heureusement pour moi j’étais seul à ce moment là et je masquais mon malaise, rabaissant les bras, rétablissant ainsi la gravité et laissant choir ce maudit tissu.

Sinon, il ne s’est passé rien d’autre aujourd’hui…

 

 

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