Dime moi tout

Je suis pratiquement obligé d’en passer par là, de vous ennuyer avec un article qui ne vaut même pas un penny. En fait, il vaut dix cents américains.

Lundi en pleine balade digestive dans une galerie commerciale où il y aurait tant à dire, j’ai trouvé une petite pièce argentée. Après l’avoir collé au maximum près de l’oeil, j’ai compris que j’avais affaire à une pièce américaine.

Racontant cette anecdote lors d’un déjeuner suivant, un gougnafier de la pire espèce s’en moqua en déclamant : “Haha, ça mérite un article“. Notez que cette salve a été faite par un individu que j’ai invité précédemment à poster une critique de films sur le site , ce qu’il ne fit jamais. Loin de moi l’idée de ternir la réputation de ce monsieur mais notez que c’est quand même fort de café. On fait moins le mariole quand il s’agit d’écouter du remix d’Alain Souchon.

 

Alors, je relève le défi ici présentement.

Donc voici notre pièce :

Il s’agit d’une pièce de 10 cents : le Dime  issu du vieux français Dime veut dire “dixième”. D’ailleurs légalement la pièce est prononcée “Disme”.

La pièce actuelle est la sixième version d’une pièce qui existe depuis 1796. Elle contient une part d’argent jusqu’en 1965. Depuis elle est composée principalement de cuivre et de nickel. Elle pèse 2.268 grammes, mesure 17,91mm.

Depuis 1946, c’est le visage du président Roosevelt qui a été choisi pour orner la pièce. Deux raisons à celà : à sa mort en 1945, il y eut un mouvement populaire spontané pour que celui ci fut choisi. De plus, avant d’être président, Roosevelt a mené un combat contre la poliomyélite à travers son association “The March of Dimes” qui fonctionnait un peu comme nos opérations pièces jaunes.

Rentrons un peu plus dans les détails :

côté pile, on retrouve la devise du grand sceau américain “E pluribus unum” qui se traduit par “un à partir de plusieurs”

Pour la symbolique , nous avons la branche d’olivier (la paix), la torche (la liberté) et la branche de chêne signifiant la force et l’indépendance.

Côté face, en dehors de la bouille présidentielle, c’est cette fois ci la devise américaine qu’on retrouve “In god we trust”.

Reste les petites lettre mystérieuses…

Les lettres JS : une rumeur avait circulé que des communistes avaient infiltré l’office des monnaies et avaient apposé les initiales de Joseph Staline. Il s’agit en fait de celle de John R. Sinnock, le graveur de la pièce.

Quant au petit “P” à droite, il signifie que la pièce à été fabriquée dans l’usine de Philadelphie. On aurait pu avoir “D” pour Denver ou un “S” pour San Francisco.

 

Allez dernière anecdote pour la route : en 2003 des députés conservateurs ont mené une campagne pour que Ronald Reagan devienne le président représenté sur la pièce et ce de son vivant. cette demande n’a pas aboutie

 

Voilà, Voilà. rendormez-vous

 

 

 

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