Edito du Lundi

C’est le lundi, c’est l’édito du Lundi. Bon d’accord, j’en ai jamais fait et ce n’est pas original. Bin je vous merde

N’empêche qu’on a eu droit à 3 jours de beau temps ce qui reste autant d’occasions de s’affaler sur le canapé. Faut juste un peu bouger quand le soleil tourne pour ne pas l’avoir dans la figure.

J’ai enfin fini de regarder Harry Potter : tout ça pour arriver à un dénouement tellement prévisible. On sent que l’auteur aurait bien voulu flinguer un de ses personnages tellement elle en avait marre aussi. Elle fut empêchée par la machine hollywoodienne. Je n’ai jamais lu les bouquins mais il faut bien se rendre compte que ces films perdent beaucoup d’intérêt si on se contente de ceux-ci.

Pour effacer le désastre de mes précédentes lectures, j’ai commencé “la cité de la fin des temps” de Greg Bear qui s’annonce des les premières pages plus prenant et original que son prédécesseur fadasse.

 

J’ai quand même mis les pieds dehors pour deux choses très exceptionnelles : étendre dans le potager l’énorme tas d’herbes coupées qui s’étaient accumulées. C’est étonnant de constater que l’herbe pourrit que dalle : 50 cm dessous, elle était encore intacte. Par contre, c’est gavé de vie là dedans. Par dessus tout, ça grouille d’araignées de toute forme et de toute taille. C’est fascinant combien cette forme de vie nous procure le plus de répugnance. J’avais lu pas mal d’analyses là dessus mais j’ai tout oublié; je crois que ça tenait au nombre de pattes : plus il y en a, moins on aime. Je pense que le côté “je m’épile rarement les pattes” et “j’aime le look gothique” joue pas mal aussi

J’ai commencé des activités pré-retraite : m’intéresser au cabane à oiseaux. Si je me rappelle bien, avec toutes les chutes de bois de mes précédents travaux, j’ai de quoi construire un lotissement entier pour volatiles. Je crains quand même pour ce futur quartier : des petits oiseaux bien de chez nous vont venir s’installer. Ca finira par s’embourgeoiser avec des rouges gorges qui chasseront les classes populaires de moineaux. Au final, cette population fera place à celle moins recommandable des tourterelles qui viendront tout squatter et saccager : augmentation de l’insécurité, Jean-Pierre Perdreau va en parler au journal et les corbeaux nazis font prendre le pouvoir!!! mais je m’égare…

Ce week-end, c’est aussi celle de la déliquescence des hommes politiques pervers polymorphes : Berlusconi écarté du pouvoir, DSK qui ressemble de plus en plus à un clodo. Que reste t-il de cette race triomphante et audacieuse d’hommes de pouvoir?  A la place, nous allons nous retrouver avec des têtes d’ampoule, premier de la classe. Mais à part un cours de récitation, on ne fait plus grand chose à l’école de la république.

Et pour finir j’ai été ravi d’apprendre que j’avais pourri le Week-end de certains collègies qui ont eut “la tristitude” dans la tête pendant 3 jours. Ca change de “à la volette“. D’ailleurs je viens de découvrir avec stupéfaction le sens caché de cette chanson grâce à une étude de texte matinale : c’est une chanson qui dénonce en fait les dangers de l’onanisme. Il n’y a aucun doute là dessus si on analyse les couplets :

Mon petit oiseau
A pris sa volée
Mon petit oiseau
A pris sa volée
A pris sa, à la volette
A pris sa, à la volette
A pris sa volée

l’auteur parle spontanément de son érection aussi inattendue qu’involontaire et de son désir irépressible d’y mettre fin.

Est allé se mettre
Sur un oranger
Est allé se mettre
Sur un oranger
Sur un or, à la volette
Sur un or, à la volette
Sur un oranger

Il tente de s’épancher en fantasmant sur une image de femme (l’oranger, représentation symbolique de la féminité)

La branche était sèche
Elle s’est cassée
La branche était sèche
Elle s’est cassée
Elle s’est, à la volette
Elle s’est, à la volette
Elle s’est cassée

Une fois l’acte accompli, l’érection retombe ainsi que son désir

Mon petit oiseau
Où t’es-tu blessé ?
Mon petit oiseau
Où t’es-tu blessé ?
Où t’es-tu, à la volette
Où t’es-tu, à la volette
Où t’es-tu blessé ?

Me suis cassé l’aile
Et tordu le pied
Me suis cassé l’aile
Et tordu le pied
Et tordu, à la volette
Et tordu, à la volette
Et tordu le pied

Mon petit oiseau,
Veux-tu te soigner ?
Mon petit oiseau,
Veux-tu te soigner ?
Veux-tu te, à la volette
Veux-tu te, à la volette
Veux-tu te soigner ?

La culpabilité apparaît ainsi que le poids de la société contre cet acte considéré comme déviant. L’auteur s’auto-flagelle dans son désir d’en finir (cassé l’aile, tordre le pied) et voudrait se soigner, mais comment faire (“Mon petit oiseau,Veux-tu te soigner ?”)

Je veux me soigner
Et me marier
Je veux me soigner
Et me marier
Et me ma, à la volette
Et me ma, à la volette
Et me marier

Me marier bien vite
Sur un oranger
Me marier bien vite
Sur un oranger
Sur un or, à la volette
Sur un or, à la volette
Sur un oranger

Solution approuvée par la société et la religion : trouver femme (l’orange de retour) et se marier afin de l’honorer comme il se doit et faire des enfants : retour de la morale

 

Bonne semaine…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.