Golden city Tome 9 : L’énigme Banks

Golden city Tome 9 : L’énigme Banks

de Nicolas Malfin et Daniel Pecqueur

Editions Pecqueur

 

Et encore une série où il faut se retaper les albums d’avant pour se rappeler l’histoire. Les auteurs devraient mettre un petit “dans les épisodes précédents” en début d’album.

Pour ceux aisselles qui ne connaissent pas cette série, l’action se  situe dans un futur peut être pas si éloigné que ça. Victime de la montée des eaux et autres gross malheur, la population survit comme elle peut sur des archipels. Il n’y a plus vraiment de pouvoirs centralisés et chacun essaie de s’en sortir à coups de rapines, de récupérations d’épaves. Loin de ses considérations, une classe aisée continuent à profiter des avantages liés à sa condition sociale. Les plus fortunés résident à Golden City, énorme île artificielle high tech, propriété de la famille Banks.

Harrison Banks, fils de la fondatrice de Golden City est le personnage principal de la série. Victime d’un complot destinant à l’évincer, il a pu revenir aux commandes de la société familiale. Cette aventure a été décrite dans les tomes 1 à 6.

Avec l’album 7, c’est un nouveau cycle qui a débuté.

Nous avons pu en savoir un peu plus sur le passé des enfants orphelins qui ont aidé Banks dans sa précédente aventure : kidnapping, orphelinat, revendeurs d’organes sont autant d’épreuves qu’ils ont du traverser avant de vivre ensemble.

Ensuite, l’action se déplace au coeur même de Golden City. Harrison Banks doit faire face à l’hostilité des actionnaires de la société qui conteste la tournure philanthropique de son dirigeant. Mais c’est surtout l’abordage par des mercenaires qui va précipiter l’île dans le chaos : Golden city disparaît de la surface pour s’enfoncer dans les océans. Les pirates quittent ensuite le navire avec leur marchandise : 3 des gouverneurs de Golden City.

Parallèlement à ça, la bande des orphelins part à la recherche de deux des leurs, capturés sans raison apparente.

Les autorités, sans nouvelles, entreprennent une expédition pour retrouver la cité. Ils la retrouveront échouées et éventrées, entourées de cadavres flottant entre deux eaux.

L’album 9 permet par des effets de flash-back de remonter le temps pour expliquer les événements tragiques qui ont conduit à telle situation. Etonnamment, le héros principal est totalement absent de cet album et nous n’en saurons d’ailleurs pas plus. Seule l’histoire de la bande des orphelins touchera à son terme

Sinon, en ce qui concerne le dessin et le découpage, c’est toujours aussi diablement efficace : le trait est précis, les couleurs sont vives et les décors sont toujours mis en valeur.

Cela n’est quand même pas exempt de faiblesses : album intermédiaire, on sent que l’histoire a été un peu étirée pour satisfaire les standards de longueur, d’où quelques moments de flottements. Je suis aussi toujours agacé par certaines facilités scénaristiques : un personnage raconte sa vie face à trois personnes qu’il a kidnappé et n’est même pas foutu d’assurer sa sécurité. C’est le syndrome du méchant dans James Bond qui perd son temps à tout expliquer.

On reste un peu sur sa faim. Sachant qu’il faudra surement attendre deux ans la suite, c’est un peu rageant.

 

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