John Carter

JOHN CARTER

Réalisé par Andrew Stanton
Avec Taylor Kitsch, Lynn Collins, Samantha Morton.

 


 

Ce Week-End j’ai regardé le gros flop de l’année de Disney à savoir John Carter. En général, un flop au pays du burger signifie un film de bonne facture pour nos terres pétries de Montaigne, de Descartes et de Jean Roucas.

John Carter, soldat déserteur et chercheur d’or fauché se retrouve catapulté sur la planète Mars, qui loin d’être aussi misérable qu’on le croit, est peuplée de nombreuses races. Deux cités s’affrontent pour le contrôle de la planète. L’une des deux semblent prendre l’ascendant grâce à l’aide inattendue d’une mystérieuse confrérie d’êtres puissants : les Therns. Ces derniers offrent à leur chef une mystérieuse arme : la neuvième lumière.

Je vais commencer tout de suite par mon avis général et synthétique : c’est super beau mais à côté de ça c’est vraiment pas terrible

Allons y maintenant pour le détail.

On dirrrrait que je serais la princesse que tu viendrrrrais me délivrer euhh...

Le scénario est vu et revu : le héros débarque dans une peuplade inconnue, passe par des actes initiatiques pour gagner leur confiance et sauve au final la princesse. L’intrigue est bancale à souhait et est avare d’explications légitimes : la neuvième lumière, qui des huit autres?.

Moi John Carter, je lui marave sa gueule quand il veut...

Du côté des acteurs, le bilan est aussi extrêmement mitigé : Taylor Kitsch (John Carter), acteur au nom prédestiné, ne brille pas vraiment même si son jeu d’acteurs n’est pas mauvais. On reste quand même toujours étonné qu’une personne qui atterrit sur un monde inconnu soit capable de maîtriser en 15 secondes un engin volant et se batte au sabre comme un pro….

Mais le pire dans le casting reste la princesse Dejah Thoris (Lynn Collins) qui joue comme aurait pu jouer une actrice du muet de l’époque du bouquin : elle en fait des tonnes, roucoule et joue à la scientifique qui ne comprend rien.

Les autres personnages n’ont aucun relief que ce soit Dominique West dans le rôle du vilain Général ou Mark Strong dans le rôle de l’éminence grise.

Tout le film fait vieillot avec un coup de patines de modernité. On aurait pu apprécier ce petit moment de nostalgie comme a si bien pu le faire JJ Abrahams avec Super 8. Mais je préfère encore revoir le Flash Gordon de 19 que me retaper John Carter. Ce film a tout d’un nanar de SyFy ou d’un épisode de Stargate.

Les seuls moments qui trouvent grâce à mes yeux sont les moments sur terre où l’intrigue est plus consistante. J’ai par exemple beaucoup aime le petit tour de passe passe de la fin.

Au final, je ne comprends pas l’intérêt d’avoir fait une adaptation d’un roman si ancien que tout remodelage à la lorgnette d’une vision contemporaine n’en ferait qu’un film indigeste

et paf : 3/10

 

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