Série Beauf Beauf

Toujours en perpétuelle recherche de série pour combler mes soirées, je suis tombé inopinément sur Eastbound and down. cette petite série qui est passé inaperçu est produite par Will Ferrell que les aficionados du Frat Pack connaissent bien. Celui-ci fait une apparition dans la série en concessionnaire auto à la chevelure claude-françoitesque.

Cette série raconte les tribulations d’un joueur de baseball de haut niveau dont le génie n’enlève rien à sa crasserie totale :  grossier, crétin, égocentrique. malheureusement, quand le génie s’en est allé ne reste que le beauf rechignant sur sa gloire passé. Et voici notre lascar Kenny Powers tombé de son piédestal à coups de pied au cul (stéroïdé, faiblard et gras) et contré de regagner les pénates de son bled natal et paumé. Le voici débarquant chez son frère, suivi de toutes les reliques commerciales de son passé (affiche, silhouette publicitaire, gant géant) et d’un jetsky dernier symbole peoplesque de son ancienne vie.

Pas question pour notre héros de concéder sur sa déchéance. Revendiquant son statut divin de Star, le sieur emmerde tout le monde (dans les deux sens du terme) à commencer par la famille de son frère, son ex-copine et l’ensemble des autochtones du collège local où il a hérité d’un poste de prof de sport. Même si la série est centré sur Kenny, les autres personnages n’en sont pas moins tous gratinés: le prof de musique qui voue une admiration sans bornes à kenny, le principal du collège à moitié coincé, le patron de bar qui se shoote à tout ce qui peu.

L’arrivée de Kenny va faire exploser les habitudes de la bourgade en subissant l’égocentrisme de l’ex-vedette à commencer par ses élèves (petite parenthèse : son personnage n’est pas sans faire penser à Monsieur Mégot, le prof de sport du petit Spirou). Il veut imposer à tous sa vision du monde, du battant, enfermé qu’il est dans sa bulle.

Et comme de bien entendu, la réalité lui revient à chaque fois en pleine poire comme un parpaing dans une voiture des cités. C’est toujours dans ce cas que notre empathie tente de se glisser sous l’antipathie manifeste que dégage Kenny. Mais la bêtise se relève plus vite que ne le fait le courage. Et c’est toujours regonflé (et pas que par des stéroïdes) que notre anti héros repart au combat perdu d’avance.

Pour en savoir plus, vous pouvez aller faire un tour sur le site officiel de la série et surtout le site officiel de Kenny Powers

Et pour les gourmands, une petite pépite : la vidéo promotionnelle du retour de notre héros réalisé par son fan numéro 1 dans la série (fait avec les moyens du bord)

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