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L’Edito du Lundi

C’est Lundi, c’est L’édito

Bon j’espère que tout va bien pour vous. Normalement vous devriez être heureux avec ce beau temps qui continue à perdurer. Statistiquement, on a calculé que les sujets météo s’invitent dans 78.6% des discussions. Donc je suis quelque part obligé.

Pour ma part, je n’ai pas fait grand chose :

– J’ai vu un renard traverser la route devant moi, ce qui m’a à la fois ravi tellement c’est rare de voir cet animal. Ca m’a fait flipper à l’idée qu’il se fasse écraser par une voiture la prochaine fois que l’envie lui vient de traverser.

– Je me suis lancé dans la construction de gites ruraux pour oiseaux en mal d’affection et de logement : mais comme il ne fait pas vraiment froid, mes petites cabanes sont pour l’instant boudées.

j’ai continué mes recherches Google insight.
Allez encore un mystère bonus. pourquoi ce pic dans la recherche du mot cassoulet en novembre 2008 🙂



 

L’actualité reste morose : crise, dette, valse des gouvernements remplacés un par un par des rigolos de première. Nous avons droit au fait divers qui monte en flèche et qui se règlera dans l’émotionnel : je parle du viol et l’assassinat d’une fille de 13 ans par un mineur récidiviste de 17 ans. Je ne sais pas pourquoi mais voilà un sujet qui va emmerder certains bien pensants. On n’a pas de vieux pervers détraqué ici mais un adolescent dont l’avenir est bousillé depuis sa naissance. Tout semblait sans failles :suivi juridique, médical complet avec un projet de réinsertion.

Malheureusement, on ne peut lutter contre les statistiques et les probabilités qui feront qu’on aura toujours de meurtres, des viols et les pires déviance quelque soient les mesures prises pour les juguler. On pourra toujours avoir un Claude Guéant pour nous expliquer que la psychiatrie n’est pas une science exacte (comme l’intelligence de ces propos), tout revient encore à une question de moyens plus que de résultats. Peut-on décemment offrir au système les moyens de traiter et entourer les problèmes grandissants de maladies mentales. Doit-on cloisonner une population en dehors de notre civilisation pour le bien de tous?  On sait déjà que le principal foyer de développement des maladies psychiatriques reste la prison. Que faire de nos fous ? Comment juger des capacités de rédemption de l’individu jugé guéri?

C’est difficile de trouver des éléments de réponse pour parler objectivement de ce drame. Au final, on trouvera un bouc émissaire et le souvenir de ce sordide drame se diluera dans notre conscience jusqu’à être écrasé par le fait divers suivant.