Aboyer à côté (ou comment Accoyer a botté)

Hier soir en rentrant à la casa, j’ai entendu un festival de langue de bois, de léchage de pied et de mauvaise foi rarement atteint par un homme politique. Le vilain monsieur est Bernard Accoyer, présentement Président de l’assemblée nationale (et précédemment président du groupe UMP à la dite assemblée). Tout au long de l’interview, il cherche ses mots, construits des phrases creuses. On sent que ça mouline sec pour répondre sans répondre. Mais mon pauvre gars, faut pas venir si t’as rien à dire !!!

D’un autre côté, dommage que les journalistes ne relèvent pas les nombreuses contradictions du monsieur.

Un exemple frappant :

Journaliste : “Kadhafy est-il une brute qui massacre son peuple?”

Accoyer acquiesce mais en circonvolution sentant le piège venir m’a n’a pas trop de marge de manœuvre

Journaliste :”Y a t-il une différence avec le Kadhafy qui plantait sa tente de bédouin au cœur de Paris et qu’on recevait avec les honneurs (mode piège enclenché)

Accoyer : “Oui parce que les hommes peuvent changer”.

C’est tellement pathétique d’arriver à ce niveau de rhétorique : le concept de schizophrène politique : un coup t’es méchant (tu tortures, tu fais exploser des avions), un coup t’es gentil (tu viens faire du tourisme à Paris), un coup t’es reméchant (tu massacres ton peuple). un Vrai docteur Jeckyll quand il achète des avions et un vrai Mr Hyde quand il séquestre des infirmières bulgares. Oui les hommes peuvent changer du ton déçu du père qui apprend que son fils ne fera pas médecin comme papa mais dresseur d’ours dans un cirque sanglant.

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