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Blue Steel

Sans contestation aucune, la série “le Trône de fer” ou “Game of Throne” pour le dire en anglais et en postillonnant un peu plus est la meilleure série qu’on ait eu depuis ce début d’année. Cette série médiévalo-fantastique, vaste jeu d’intrigue et de pouvoir jouit d’une excellente réalisation, d’un très bon jeu d’acteurs et de décors somptueux.

Ils sont tellement somptueux qu’on se doute bien qu’on a eu droit à des effets spéciaux faits au petits oignons. c’est toujours rigolo de voir un type passer une pauvre porte en bois sur un plateau vide qui se retrouve à sortir d’un château majestueux avec des dragons qui volent, un volcan qui pète, une mouette qui crie et l’étoile de la mort dans le ciel.

 

Trêve de bavardages, voici la vidéo qui nous montre combien on ne doit plus se fier à rien de nos jours

 

 

 

 

Le creux de la vague

JUIN est une période triste pour le Sériephage.

Les séries en cours sont terminées : House, the Mentalist, Fringe, Californication, Chuck.

En ce qui concerne The Mentalist et Fringe, les saisons ont été excellentes : Fringe gagne encore en cohérence et en profondeur. The Mentalist s’appuie lui aussi sur une volonté de gommer la superficialité générale de la série. House est parti un peu en cacahouète cette année et le final le confirme. Néanmoins, cela reste une série de très bonne facture. Californication reste égal à lui-même : court, incorrect et tragi-comique. En ce qui concerne Chuck, je continue à garder un attachement particulier à cette série sans prétention.

 

Des séries sont annulées : Lie to me (dommage), V (tant mieux), No ordinary Family (un peu dommage).

Alors que reste t-il à nous mettre sous la dent en ce moment ? Et bien, pas grand chose autant le savoir ma brave dame. Une seule série doit retenir notre attention et elle le mérite grandement : GAME OF THRONE.

Cette série produit par HBO (déjà ça part bien) est l’adaptation télé de la série éponyme de Georges R. Martin. même si elle est décrite comme se passant dans un Univers médiévalo-fantastique, le côté fantastique est pratiquement absent pour ne laisser place qu’à l’intrigue, au complot et aux jeux de pouvoirs. Je n’ai pas (encore) lu les livres et je pense que c’est un énorme avantage d’arriver vierge de tout à-priori.

Autant le dire de suite : la réalisation, le jeu d’acteur est excellent. Les moyens mis à la disposition sont ceux d’un film. ici pas d’images numériques ou de motion capture, bullet-time (ce qui m’a empêché de regarder spartacus). c’est très cru, direct dans le propos et on se demande à chaque instant d’où viendra le coup de poignard dans le dos. Seul point négatif : il n’y a que 10 épisodes et on est déjà au 8 🙁

Pour le reste, il n’y a plus qu’à serrer les fesses jusqu’à la reprise de :

– Futurama le 24 juin.

– Falling skies le 24 juin (bon ça c’est nouveau)

– warehouse 13 : le 12 juillet

– Breaking bad le 18 juillet.

 

 

 

manimal est mort !!!!

Mais oui souvenez-vous de cette série des années 80’s, souvenez vous de cette accroche de rêve : Jessie Chase, belle situation, jeune, beau garçon. Un homme qui a un avenir des plus brillants et un passé des plus obscurs. Des replis les plus profonds de l’Afrique aux sommets les plus élevés du Tibet, héritier du savoir de son père et des sombres mystères de l’univers. Jessie Chase, le maître des secrets qui ont séparé l’homme de l’animal et l’animal de l’homme : l’homme-animal !”

Si ça, ça vous fait pas rêver !!!!


C’est une série qui a un peu surfé sur les effets spéciaux de films comme Le loup Garou de Londres où l’on voyait la lente transformation d’un homme en lycanthrope (bon la c’est pour pas faire une répétition dans le texte : un loup-garou quoi !!). Dans cette série, le héros avait la particularité incroyable de se transformer en n’importe quel animal.


Et c’est vrai qu’au début de la série, les transformations étaient assez bluffantes. On voyait Jessie Chase se transformer en aigle ou en panthère noire. on assistait à la métamorphose du visage qui s’étiraient, se garnissant de plumes ou de poils, la rétractation des doigts pour aboutir à une patte de félin.

Bon ensuite, au bout de 3 épisodes, ça a commencé à devenir rasoir. Il faut croire que la production avait bouffé tout le budget effets spéciaux avec ces deux animaux et qu’on a du s’en contenter. Exit les transformation en serpent, tigre et crevette rose !!!

Pour le reste, c’est pas très original : le héros bellâtre subtil mélange d’intellect et de muscle et les deux acolytes habituels : la policière ingénue (avec comme d’hab la relation platonique) et le noir de service (ancien camarade de l’armée : bon là c’est le côté copain de douche. faut plaire au public gay aussi) qui est juste là à cause de la règles des quotas.

C’était finalement tellement ridicule que la série est morte d’elle-même au bout de 8 épisodes.


Denière minute : en fait manimal n’est pas mort, il a juste subi une dernière transformation. Je vous la montre en exclusivité (il est au milieu à droite) :

 

Re dernière minute : une suite à la série est prévue. Ils ont quand même revu à la baisse les effets spéciaux !!!

 



patate actu

j’ai un tel retard sur ce que je lis, fais, vois que je vais essayer de faire un condensé ici.

Bouquin :

J’ai enfin lu la suite de Spin de Robert-Charles Wilson, à savoir Axis. Comme d’habitude, nous avons plus à faire à un roman psychologique, lent et contemplatif. Pas de hard-science, de combat spatiaux, juste le croisement de différents destins. Ce n’est pas déplaisant mais pas transcendant non plus.

Film :

Je suis allé voir Tron Legacy et j’ai été agréablement surpris. Ce n’est pas révolutionnaire mais le scénario tient la route. L’esthétique en elle-même est très réussie. Mais je pense que ça ne peut intéresser que ceux qui ont aimé le premier sorti il y a moults temps.

Série :

Pour patienter jusqu’à la reprise de Breaking Bad, j’ai regardé de nouveau la série Twin Peaks. A part un petit côté vieillot, c’est toujours une très bonne série dont le côté décalé m’a encore plus séduit que lors de sa première diffusion. Par contre, il est vrai que la saison 2 traine en longueur.

J’en profite pour rattraper mon retard sur mes séries Geek préférées : Chuck puis Eurêka. C’est divertissant et sans prétention. Prochaine série dans la pile : Warehouse 13.

Une série pour laquelle j’ai de plus en plus de mal, c’est V. Mal joué, pas crédible : c’est à la limite du supportable.

Trailer de manger

Si comme moi, vous restez sur votre fin en matière de série, en voilà une petite sans prétention qui devrait débouler cet été : WILFRED.

C’est une adaptation d’une série australienne. C’est l’histoire d’un gars dépressif (joué par Elijah Wood) voire suicidaire qui se voit confier la garde du chien de sa voisine. Le seul Hic, c’est que lui le voit comme un homme avec un costume de chien. C’est le scénariste d’American Dad qui a réalisé l’adaptation.

C’est tout con, il y a surement du déjà vu mais le trailer m’a fait sourire.

Série Beauf Beauf

Toujours en perpétuelle recherche de série pour combler mes soirées, je suis tombé inopinément sur Eastbound and down. cette petite série qui est passé inaperçu est produite par Will Ferrell que les aficionados du Frat Pack connaissent bien. Celui-ci fait une apparition dans la série en concessionnaire auto à la chevelure claude-françoitesque.

Cette série raconte les tribulations d’un joueur de baseball de haut niveau dont le génie n’enlève rien à sa crasserie totale :  grossier, crétin, égocentrique. malheureusement, quand le génie s’en est allé ne reste que le beauf rechignant sur sa gloire passé. Et voici notre lascar Kenny Powers tombé de son piédestal à coups de pied au cul (stéroïdé, faiblard et gras) et contré de regagner les pénates de son bled natal et paumé. Le voici débarquant chez son frère, suivi de toutes les reliques commerciales de son passé (affiche, silhouette publicitaire, gant géant) et d’un jetsky dernier symbole peoplesque de son ancienne vie.

Pas question pour notre héros de concéder sur sa déchéance. Revendiquant son statut divin de Star, le sieur emmerde tout le monde (dans les deux sens du terme) à commencer par la famille de son frère, son ex-copine et l’ensemble des autochtones du collège local où il a hérité d’un poste de prof de sport. Même si la série est centré sur Kenny, les autres personnages n’en sont pas moins tous gratinés: le prof de musique qui voue une admiration sans bornes à kenny, le principal du collège à moitié coincé, le patron de bar qui se shoote à tout ce qui peu.

L’arrivée de Kenny va faire exploser les habitudes de la bourgade en subissant l’égocentrisme de l’ex-vedette à commencer par ses élèves (petite parenthèse : son personnage n’est pas sans faire penser à Monsieur Mégot, le prof de sport du petit Spirou). Il veut imposer à tous sa vision du monde, du battant, enfermé qu’il est dans sa bulle.

Et comme de bien entendu, la réalité lui revient à chaque fois en pleine poire comme un parpaing dans une voiture des cités. C’est toujours dans ce cas que notre empathie tente de se glisser sous l’antipathie manifeste que dégage Kenny. Mais la bêtise se relève plus vite que ne le fait le courage. Et c’est toujours regonflé (et pas que par des stéroïdes) que notre anti héros repart au combat perdu d’avance.

Pour en savoir plus, vous pouvez aller faire un tour sur le site officiel de la série et surtout le site officiel de Kenny Powers

Et pour les gourmands, une petite pépite : la vidéo promotionnelle du retour de notre héros réalisé par son fan numéro 1 dans la série (fait avec les moyens du bord)

La loi des séries : épisode 2

L’été est fini et avec lui le temps des grillades. Et c’est parti pour le long couloir des soirées frileuses avec le soleil qui se planque à 17h.

Dans cet abime tristounet, il est d’autant plus appréciable de retrouver à l’écran nos petites séries adorées. Et elle commence à réapparaître petit à petit. Le mot d’ordre de toutes ces séries est un démarrage en mode diesel. On allume le moteur et on laisse chauffer avant de redémarrer.

HOUSE : la saison 7 reprend là où la saison 6 s’est arrêtée. On retrouve House et Cuddy encore sur le coup de leur déclaration sentimentale. pas de cas médical ici, juste un repositionnement de certains personnages et un long cheminement sur les habitudes auto-destructrices de House (va t-il tout foutre en l’air ou non).

FRINGE : Un épisode là aussi tout en emplacement subtil. on repositionne les pièces sur l’échiquier entre notre monde et l’alternatif. On retrouve ici Olivia coincé chez les “autres” soumis à des expériences et cherchant à rejoindre cet Univers. Là aussi sans dévoiler l’intrigue, elle se perdra en cours de route.

CHUCK : Cette petite série sans prétention est toujours aussi divertissante. Elle gagne en maturité à chaque saison. Elle a su passer brièvement le piège de la problématique de la relation entre Chuck et Sarah. Beaucoup de série joue tout au long de leur vie sur le “vont ils s’avouer leurs sentiments” et une fois cet objectif atteint n’arrive plus à rebondir.

DEXTER : là aussi pas de transition. On retrouve Dexter, sa femme assassinée et son fils assis dans une mare de sang. Le grand enjeu de cet épisode : comment passer pour normal quand on ne ressent pas d’émotion ou qu’on n’en montre pas. quelques passages très drôle (merci Mazuka comme d’hab).

THE MENTALIST : un épisode palichon sans grand intérêt. Cette série ne tient que par son acteur principal et son personnage. J’ai toujours trouvé les autres personnages sans grende envergure (à part Cho).

RUBICON : J’en ai déjà parlé précédemment. cette série se passant dans le milieu du renseignement (attention pas celui avec de l’informatique partout mais de bons analystes paperassiers) est avant tout un bijou esthétique : vieux décors, lenteur de l’intrigue, paranoïa insidieuse. J’avoue qu’on accroche ou pas.

NO ORDINARY FAMILY : Pour finir, une série que je n’ai pas encore vu. Normal, elle démarre ce soir. J’espère y trouver la nouvelle série pour combler mes soirées. C’est encore une série avec des gens affublés de pouvoir. Et pourtant, elle se positionne plus comme une série dramatique. Comment une famille en décomposition va t-elle survivre face à ce don (ou malédiction). La série compte parmi ses acteurs Michael Chiklis (acteur principal de THE SHIELD) et Judith Benz (la femme de DEXTER).

La loi des séries

Je suis grand consommateur de séries ricaines trouvés ici et là. Un peu comme leur sous titres trouvés ici et là d’ailleurs. Malheureusement pour moi, nous allons rentrer dans la long couloir du désespoir estival. Les dernières séries encore présentes s’achèvent ou se sont achevées (naturellement ou de leur belle mort) :

Flash Forward : bof bof, ou comment d’une bonne idée, tout louper entre errement du scénario et acteurs larmoyants. Pour ceux qui ont Canal plus, inutile de mater la série “événement”, elle n’est pas reconduite 🙂

Breaking Bad saison 3 : certainement la meilleure série du moment. Une grande claque qui vous est infligée au ralenti le long des 13 épisodes. S’il y en a une à retenir, c’est bien celle là.

– celles dont on attend la future saison : Mentalist, Fringe,V, Californication, Chuck, House et surtout Dexter.

– Celles qui n’auront pas de futures saisons : Heroes, Better off Ted (snif, snif)…

– En attendant que reste t-il :

Juste “Lie to me” qui permet de passer le temps : ça se regarde, c’est sympa sans casser trois pattes à un canard. Certaines vont bien reprendre cet été mais c’est encore loin : Psych, Eureka et surtout FUTURAMA !!

Alors on se jette sur les miettes. Pour l’instant, il n’y en a que deux :

Persons unknown : un air de déjà vu : un groupe de personnes séquestrées dans une ville perdue au mileu de nulle part : pourquoi, comment?  On verra bien

Rubicon : c’est malheureusment un épisode en avant première avant le démarrage à la rentrée. Par contre, je pense qu’il y a plus matière à une très bonne série même si on reste dans une trame usée du complot international. Mais l’intrigue, la réalisation, et le jeu d’acteurs sont rassurants quant à la qualité de la série.

Mais tout ça n’est pas suffisant pour assouvir l’appétit sérivore qui me taraude. Une seule solution : Lost et ses six saisons. Voilà de quoi pouvoir tenir un certain temps mais c’est pas gagné.