… De mort Naturelle
Titre prédestiné alors que derrière moi résonne la voix de Georges Brassens et de sa supplique pour être enterré à la plage de Sète.
Quel plus triste destin que la fin du bonhomme de neige irradié par les rayons de soleil, voyant sa vie le quitter goutte à goutte, la chaleur creusant son corps en crevasse décharnée.
6 jours ont passé depuis que j’ai fait mes affreux bonhommes. Le froid qui se poursuit prolonge leur existence et leur agonie. Au contraire des châteaux de sable qu’ont détruit sur la plage d’un pied vengeur avant de partir (pas question qu’un autre gamin en profite), je laisse ces patibulaires bonhommes subir chaque jour le courroux de Phaëton.