Ponyo sur la falaise

C’est assez rare pour être souligné, mais le titre de cet article ne contient aucun jeu de mots.C’est pour dire le respect et l’admiration que j’ai pour ce film et son auteur

Ponyo sur la falaise est le dernier long métrage du cinéaste japonais Hayao Miazaki. Il raconte l’histoire d’un petit garçon Sôsuke qui habite avec sa mère dans une maison en haut d’une falaise surplombant la mer. Un jour, l’enfant découvre un poisson rouge à tête humaine qu’il baptise ponyo. Une amitié nait entre ce poisson étrange et le jeune garçon. Mais Ponyo n’est pas un poisson comme les autres. Elle est le rejeton d’un sorcier et de la déesse de la mer. Ce sorcier, humain à l’origine, cultive un ressentiment profond contre les hommes qui ont pollué la mer.

On retrouve dans ce nouveau dessin-animé les grands thèmes majeurs des films précédents : l’enfance, l’écologie, l’amitié.

Mais le thème le plus saillant est l’importance des femmes (je m’en rends compte à postériori). Les personnages principaux sont des femmes (à part Sôsuke) : sa mère, Ponyo, les vieilles de la maison de retraite et la déesse des mers. Les hommes sont absents (le père de Sôsuke est en pleine mer sur un bateau de pêche), soit de simples éxécutants : policiers, pêcheurs.
Cette thématique avait été déjà soulevé dans Princesse Mononoké.

Graphiquement c’est toujours aussi éblouissant. Tout est réalisé à la main, en aquarelle. On ne trouvera aucune scène retravaillée numériquement ou en 3d.  On voit quasiment le travail des coups de pinceaux dans le ciel, la mer ou l’herbe.

J’avoue avoir eu de l’appréhension avant d’aller voir ce film. Chacune de ses œuvres m’a tellement transporté à chaque fois (un bémol : kiki la petite sorcière) que j’avais la trouille d’être cette fois ci déçu.  Et bien ça ne sera pas pour cette fois…

Je vous invite à aller le voir sans modération avec vos enfants.


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