Kou Ka KOUKOU KOUKOU KA KOUKOUKOUKAKOU (très approximatif)

Ah bé tiens je rebondis sur le concept “j’ai pas de pognons, pas d’idées mais je vais faire quand même un film pourri” pour vous démontrer qu’on a le concept aussi du “j’ai plein de pognons, plein d’effets spéciaux mais pas de talents et je fais des films”.

Et quoi de mieux pour appuyer le mon propos que de parler de Transformers 3.

J’ai toujours été assez souple sur les blockbusters américains : on sait d’avance que le scénario tient sur une moitié de timbres poste, qu’on va masquer ça par des scènes d’action en veux-tu en voilà et des tonnes de bons sentiments mielleux et patriotiques. On sait par avance qui va mourir, qui va se sacrifier courageusement et qu’au final le héros va se taper la fille canon avec qui il se frite durant le film. Mais bon, une fois passé cette phase de lessivage, tu gobes tranquille.

C’est un peu ça avec les Transformers : on sait que c’est à chier mais t’es trop content de revoir en vrai les figurines de ton enfance avec leur bruitage si caractéristique (d’où le titre) de la transformation (toujours trop rapide pour comprendre comment ça marche d’ailleurs).

Mais avec ce troisième Opus, le côté nostalgique s’est pas mal essouflé tandis que le côté gonflant a bien repris de sa superbe.

Commençons par le jeu d’acteur : autant dire que les meilleurs d’acteurs sont les Robots. Tous les autres sont à chier : on sent bien que Shia Labeouf a en marre lui aussi et se force tout azimuth. Quant à la potiche qui lui sert de copine, ce serait même lui faire trop d’honneur que de parler de son inutilité. Les autres acteurs sont soient mauvais soient inutiles (Malkovitch) soient les deux (Dempsey dans le rôle du vilain méchant humain).

Pour le scénario, après le barrage qui n’est pas un barrage, la pyramide qui n’est pas une pyramide, on a la mission Apollo qui n’est pas ce qu’elle ait. Ça flatte les fans de la théorie du complot et ça permet au réalisateur de se la péter en trafiquant des images d’archives

Le Film en lui même est rempli de longueurs inutiles, de poncifs. la touche avance rapide de la télécommande est un vrai bonheur.

Les apparitions des transformers sont toujours un grand moment. Pour une fois, j’ai trouvé que les combats faisaient moins brouillons. D’habitude, ça bougeait tellement qu’on ne savait pas qui était qui entre les gentils et les méchants.

Au final, c’est long et un peu indigeste. En général les films sortent souvent en version longue bonus. Ce qui serait sympa pour ce film, c’est qu’il sorte une version Courte en dégageant tout le pathos, la vulgarité et les humains en général. En voilà un bonne idée : laissez juste les Robots !!!

 

Ah j’ai vu aussi Green lantern : c’est pas non plus un chef d’œuvre, c’est gentillet. mais au moins c’est divertissant sans chercher à péter plus haut que son Q.

 

 

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