La légende de Despereaux

La légende de Desperaux

de Sam Fell

avec les voix de Emma Watson, Dustin Hoffman, Sigourney Weaver.

 

 

 

 


Aujourd’hui enfant malade, donc rester maison.

Etant consigné sur le canapé, je me suis dit que c’était l’occasion de voir un truc tout en essayant de faire en sorte que mon fils puisse apprécier le film (éviter le remake de la Chose par exemple).

La Légende de Desperaux doit trainer depuis facilement 2 ans chez moi. J’ai du commencer 10 fois à regarder les 10 premières minutes avant de passer à autre chose.

Bon bé voilà, c’est parti…. A la soupe !!

En effet, l’histoire se déroule dans un pays reconnu pour sa soupe qui est célébrée une fois par an par tous ses habitants. Mais cette année, la fête tourne au drame à cause d’un rat trop gourmand qui chute dans l’assiette de la Reine, provoquant son décès par crise cardiaque. Fou de douleur, Le roi décrète l’interdiction de la soupe et le bannissement des rats. Le pays s’enfonce alors dans le désespoir.

Les rats,eux, s’enfoncent sous terre en leur royaume et la princesse (tout droit sorti de Modigliani) se cloitrent dans la plus haute tour espérant le retour des jours heureux.

Le véritable héros du film n’apparait qu’après la chute en la personne d’un souriceau aux oreilles démesurées. Mais ce n’est pas là son principal handicap. Notre petit rongeur, au contraire de ses congénères, refuse sa condition de fuyard poltron et part à l’aventure en s’évadant de sa cité grâce aux livres de contes qu’ils dévorent (au sens figuré) et en devenant l’ami de la princesse.

Le film continue sa route à travers la croisée des destins de ce petit monde et celui tout autant miséreux d’une servante empêtrée dans ses rêves de princesse qu’un geôlier plein de remords.

Commençons par le plus agréable : le film est portée par une narratrice (Sigourney Weaver) qui donne un côté “histoire pour s’endormir” très plaisant. Les décors  sont très réussis (notamment la cité des souris et celle des rats) : on sent bien là la patte d’anciens du studio  Aardman. On peut apporter une mention spéciale au personnage d’Arcimboldo, esprit légumesque tout droit sorti des toiles du peintre du même nom.

Pour le reste, et pour le grand malheur de ce film, Ratatouille et Shrek sont déjà passés par là en pour ce qui est des contes de fées et de Rats et l’histoire en patit en terme d’originalité. Cela fait aussi beaucoup penser à l’ancêtre du genre Brisby et le secret de Nimh.

Au final, c’est un film gentillet mais qui donne une impression d’inachevé.

Néanmoins, étant très bon public de ce genre d’histoires candides et féériques, je lui mettrais une note de 6/10

Quant à mon fils, il s’est barré 15 minutes après le début…

 

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