La pelle du 17 juin

Comme tout non bordelais d’origine, je n’ai pas vraiment apprécié cette ville : son ambiance, sa noirceur, son immobilisme, sa façon cranante de se croire importante.

Mais soyons honnête, j’ai vu aussi sa mutation ces dix dernières années. Quand je suis arrivé, le système Chaban vivait ses dernières heures (je me souviens de sapins de noël blancs à 100000 brouzoufs), les bouchons, la saleté des murs, les fêtes étudiantes qui comparait fête et rendement de beuverie.

Maintenant les murs s’éclaircissent, le tram s’installe, les quais se rénovent et j’aime à flaner dans ces rues bordelaises (en espérant que celle ci ne deviennent pas ques des scènes déjà jouées dans Amélie Poulain)

Mais revenons à ce qui motive cet Article : Alain Juppé.

Clairement, cet homme n’est pas de mon bord politique et le personnage m’est plutôt antipathique. Malgré tout et j’avoue que je suis incapable de trancher, dois je l’apprécier pour ce qu’il a fait pourBordeaux.

Par feignantise, je pencherais plutôt pour un rôle non négligeable.  Marquer Bordeaux de son empreinte et s’allier ainsi un destin national fait partie de ses ambitions.

Est ce que ces transformations sont un bien à long terme, je ne sais pas. J’ai trouvé que si les quais ont gagné en verdure, il y a peu de surfaces boisées crées. Pourquoi mettre plein de plantes grosses consommatrices d’eau.???

Ce qui est sur c’est qu’Alain Juppé a suivi l’évolution de sa ville. Ce n’est pas un coup de peinture qui elèvera la vieille croute de conservatisme.  Ce n’est pas le modernisme qui efface l’immobilisme. Ce n’est pas le rajeunissement qui enlève la suffisance

Pour l’instant Bordeaux devient un joli parc d’attractions qui se vide tous les week-ends de ces habitants et qui ne vont pas voter 🙂

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