Piqué au vif !!!

Vous connaissez tous le moustique, ce charmant insecte de la famille des enculés et de la sous espèce des “mais vais t’éclater la tronche sur le mur à coups de tatane!!!”

Pour ma part je reproche deux choses principales à cet énergumène :

Il est stressant. En plein nuit il trouve un malin plaisir à naviguer en zigzag dans la pièce, alternant bruit feutré et passage en rase mottes à côté de l’oreille. Personne ne lui a demandé de tester l’acoustique de la pièce ou la qualité du dolby 5.1. Est-ce une nature particulièrement timide qui le retient dans son envie de s’inviter à boire un coup?

Pendant que Monsieur fait son petit numéro, on se retrouve en général à l’affut en préparation d’une offensive. En pleine nuit, dans le noir, cela relève d’une concentration de Jedi ou de super Sayien. Il faut s’arrêter de respirer, percevoir l’espace qui nous entoure afin d’espérer modéliser dans son cerveau à moitié endormi la position exacte de la bête. Il faut préparer ses bras et ses mains à agir rapidement une fois l’animal posé pour se coller en général une grosse mandale sur la joue.

Mais comme les tamtams dans la savane, c’est quand le silence arrive que le danger survient. Du bruit presque rassurant du moustique qui vole, on passe au silence assourdissant prémisse d’un suçage en bonne et due forme. Et là c’est la panique générale : on bouge dans tous les sens pour obliger le moustique à reprendre son ballet monotone. En fait, il s’est juste posé pour faire passer une crampe sur la patte arrière. Ce combat à mort finit dans le meilleur des cas par un moustique sanguinolent écrasé sur la joue ou le mur. Plus souvent, ce dernier nous a à l’usure pour se repaître plus tard.

Ceci dit, même si vous avez eu la chance d’occire le malotru, vous aurez toujours l’impression d’entendre voler une autre de ces bestioles à force de s’être concentré sur le bruit.

 

Ca gratte : que le moustique pique et boive le sang, pourquoi pas. Comme qui dirait, c’est comme ça, c’est la nature, faut bien nourrir les enfants. Par contre, afin d’améliorer la fluidité du divin breuvage, le moustique injecte un anticoagulant qui, comble de la rigolade, vous procure une irrésistible envie de vous gratter. Le plus dramatique, c’est qu’on ne peut même pas espérer une évolution positive de l’espèce quant à ce problème : il est très difficile de retrouver à postériori le moustique qui gratte pour l’éliminer et ne garder que ceux qui ne grattent pas.

 

Ce moustique a souhaité garder l'anonymat

J’en étais resté là en ce qui concerne les désavantages de l’animal.

 

Mais je viens de découvrir une troisième ignominie : en plus de de nous sucer, cette sale bête nous chie dessus pendant l’acte. Peu adepte de la coprophilie, je suis quand même choqué d’une telle attitude.

En fait le moustique est un animal “ectotherme”, c’est à dire que leur température interne dépend de la température ambiante. Un changement trop rapide induirait un choc thermique qui se traduirait pour le moustique à un “Aaaargh” ou pire à un “Sploshh !!!”.

A partir de là, imaginez l’effet de l’ingestion d’un bon plasma bien chaud à 37° !!!

Pour éviter ce petit désagrément (mettons nous à sa place), le moustique relève bien haut sa croupe met une serviette, et éjecte un goutte d’urine mêlée du sang qu’il avale par l’anus. Comme Monsieur Merdocu, il retient alors la gougoutte. Celle-ci va s’évaporer et par échange thermique refroidir, ce qui va permettre au moustique de rafraichir son abdomen et finir de picoler tranquilou. Si c’est pas bien fait tout ça !!!

Une fois son méfait terminé, le moustique pète un dernier coup, crache par terre, vide son cendrier, fait sa vidange et s’en va sans payer…..

 

 

2 réflexions sur « Piqué au vif !!! »

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