sable et pas (bin tu sais maintenant)

Ça faisait un bout de gras que je n’étais pas allé à la plage.

 

Partons du postulat que je n’aime pas la plage, du moins la partie qui va du parking jusqu’au sable mouillé. Au delà, ça va 🙂

Entre le monde du sec et du mouillé règne néanmoins une partie intéressante : la zone de marée. En Aquitaine, nous avons la chance  d’avoir des baïnes. Quand je dis chance, je ne me réfère pas à l’inquiétant phénomène d’aspiration qui entraîne moult noyades. Je veux plutôt vous causer des rivières et autres bras d’eau qui subsistent à marée basse.

un peu comme ça (via http://www.trekearth.com)

Et quand on est gamin, ce sont autant d’occasion de jouer à l’ingénieur hydrologue à coups de barrage, de contournements, de remparts et de châteaux que la mer emportera inévitablement. Les constructions de sable, ce sont un peu nos mandalas .

Personnellement, j’étais plus friand de détournements de courants et de remparts dignes du barrage d’Assouan avec cette pensée audacieuse de pouvoir bloquer la mécanique bien huilée des marées. Autant vous dire que j’ai fait chou blanc.

Autre technique qui a toujours eu ma préférence, c’est d’utiliser le sable mouillé pour faire des stalagmites. Il suffit de prendre une bonne poignée de sable mouillée entre les deux mains et de laisser filtrer l’eau entre ses doigts, ce qui donne un effet cire fondue. on peut arriver à faire des édifices assez impressionnants qui rappellent un peu le palais du Facteur Cheval ou un décor glauque de plastique fondu.

Comme une vidéo vaut mieux qu’un long discours :

https://youtu.be/OQ0-6DRS3pA

Je vous invite d’ailleurs à regarder les autres vidéos des grains de bâtisseurs, que j’ai découvert pour l’occasion.

Tout ça pour dire que c’est toujours plus fort que moi. Entre la plage bombée et la mer plate, il reste toujours cette portion partagée par l’eau et la terre où alchimie et enfance font bon ménage.

Et que des vocations se créent

J’ai cherché un logiciel permettant de simuler ce genre d’expérience : création d’une zone de petites rivières, création de barrages, de trous en prenant en compte les spécificités du terrain (capillarité, résistance, courant) avec un objectif de préservation de l’édifice. Je n’en ai pas trouvé

Heureusement l’océan n’est pas loin…..

 

 

 

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Une réflexion sur « sable et pas (bin tu sais maintenant) »

  1. Durand ma jeunesse je n’ai jamais vécu près de la mer et aujourd’hui je me retrouve en étude a Aix en Provence, la seule chose a vous dire est : Vous ne vous rendez pas compte de la chance que vous avez de vivre a côté de cette richesse naturelle !

    C’est tous simplement grandiose , et je pense que ma vie se fera près des côtes, c’est devenu indispensable !

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