J’ai regardé hier le premier épisode de la nouvelle série “American Horror Story”. Je ne sais plus sur quelle site celle ci était annoncée comme la série événement d’Octobre. Il y avait de quoi mettre l’eau à la bouche : une série d’horreur avec une maison hantée, de la psychose et de la déviance du même producteur que Nip Tuck.
L’histoire de départ est le déménagement d’une famille en plein crise : la mère a fait une fausse couche, le père psy a couché avec une de ses étudiantes. Quant à leur fille adolescente, elle est… adolescente. Et tout ce petit monde ne trouve rien de mieux pour renouer que d’atterrir dans une maison hantée au passé glauque.
Autour de ce trio va commencer à graviter un petit monde encore plus inquiétant : une fille trisomique de mauvaise augure, un bonne à l’âge incertain, un psychopathe à moitié cramé, une femme du sud kleptomane, un ado psychotique et un adepte du bondage.
Tout est fait pour faire flipper : bande sonore triturée, image subliminale. A ça on rajoute un processus de narration qui s’éloigne de la linéarité et de la déviance sexuelle pour choquer le bourgeois.
Reste juste à planter le décor dans une bonne maison victorienne, avec des greniers, des caves et des papiers peints que se décollent; on se croirait dans la Maison du diable.
Et pour pimenter le tout, on met un max de ses saloperies de poupées à têtes de porcelaine que je peux pas saquer personnellement (rien que ça ça me suffisait pour trembler de trouille)
Autant dire que ça part dans tous les sens à jouer sur tous les ressorts dramatiques et qu’on cherche à en mettre plein la vue dès le premier épisode au risque de perdre une peu de compréhension.
Mais ça fait quand même son petit effet et on a tendance à s’enfoncer dans le canapé. Il reste à espérer que l’histoire gagnera en compréhension par la suite. rendez-vous Jeudi pour l’épisode 2.
La bande annonce :
Et une présentation des personnages :
Enjoy (en joie en français à peu près)