Une bonne tranche de rigolade ce matin
J’ai appris que nos fringants et vermoulus académiciens se sont fait blouzer comme des malpropres par un journal qui voue pourtant un véritable culte aux vieux croutons, à savoir le Figaro.
Imaginez ces braves notables de l’imparfait du subjonctif entre deux parties de baby-foot ou de counter-strike (oui ils sont peu has-been quand même) : le téléphone gris toujours loué au P&T sonne au loin. Le plus proche des académiciens ayant un sonotone branché se précipite pour prendre l’appel.Un quart d’heure plus tard, le combiné enfin atteint, une conversation s’engage :
“Oui bonjour ici Madame trucmuche du Figaro, nous souhaiterions faire une série d’entretiens sur la question du “temps qui passe”. Qu’en dites vous?
…
…
Voilà, Voilà…
…
…
Allo?”
Bon le temps que l’académicien se rende compte qu’il tenait le combiné à l’envers, un accord fut trouvé. Et c’est ainsi que le fleuron des immortels s’exécuta.
Et Patatras!!!
Le magazine sort et voilà les textes de nos braves séniles se retrouvant affublés de splendides publicités à la gloire de l’industrie horlogère de luxe. Voilà nos immortels devenus bouche trous du salon mondial de Bâle, ce qui ma foi est fort à propos.
Crachotant, hoquetant, l’académie progresse et menace d’annuler son abonnement à Madame Figaro, seule source d’excitation libidinale des vieillards cacochymes. Et le Figaro de s’excuser platement de cette regrettable méprise
Conclusion : je serai un vendeur en porte à porte, je crois qu’ils sont mûr pour leur refourguer une encyclopédie en 24 volumes, une véranda ou des couteaux Shogun.