Wolverine – Old man Logan – de Steve Niven et Mark Millar : 7/10
Commençons par un Comics, genre que j’affectionne particulièrement pourvu qu’on ait affaire à un bon dessinateur et surtout un bon scénariste. Et là, on est bien servi puisque Mark Millar est à l’origine de deux pépites dans le genre : Kick-Ass et Red Son.
Si en plus vous prenez Wolverine comme personnage principal, on est à peu prêt sûr de ne pas s’ennuyer.
L’aventure se situe dans un futur apocalyptique où les super héros ont été décimés par l’ensemble des supers héros réunis pour l’occasion. les États-Unis sont désormais scindés en baronnies où racket et famine sont le lot des humains survivants. Parmi eux Logan, vieil homme usé, marié et criblé de dettes. Il a depuis longtemps renoncé à la violence et à ses pouvoirs (pour une raison que nous découvrirons plus tard). Soumis aux enfants abâtardis de Hulk, Il finit par accepter une mission pour subvenir aux besoins de sa famille. S’ensuit une traversée des USA dévastées où chacun essaie de survivre par tous les moyens, même de la trahison.
L’idée est ambitieuse. Si elle n’échappe pas aux côtés convenus du genre, on assiste à un mixte réussi avec l’ambiance Western façon Clint Eastwwod : comment ne pas rapprocher ces deux personnalités d’ailleurs.
Le Grand Mort Tome 3 Blanche de Vincent Maillé – Régis Loisel – Jean Blaise Djian : 4/10
Un peu décevant ce troisième tome : je trouve que l’histoire traine en longueur. On s’éloigne de l’aspect fantastique (pourquoi pas ) pour une quête à travers un Paris déglingué qui ressemble plus à une critique du monde moderne qu’à une plus-value pour l’histoire. C’est un peu une resucée du second album. La fin laisse augurer que le quatrième tome reprendra des chemins plus intéressants que celui des poncifs un peu trop étalés.
Loisel a toujours été un formidable conteur d’histoires. Il serait dommage qu’il s’éloigne de ce talent pour jouer les analystes du monde contemporain. Sauf si cela sert l’histoire ce qui ne me paraît pas le cas pour l’instant. Mais je peux me montrer, nous verrons bien. Côté dessin, rien à redire : Maillé suit le style de Loisel tout en apportant sa propre patte.
Sillage Tome 14 Liquidation totale : Philippe Buchet – Jean David Morvan : 7/10
Très agréablement surpris par ce nouveau tome. J’avais perdu pas mal d’intérêt pour cette série (et encore plus pour ses dérivés) : histoire peu passionnante, tendance à philosopher dans le vide et à s’éparpiller. C’est un peu le syndrome “Van-Hamme” avec ses séries XIII ou Thorgal qui tire tellement jusqu’à la corde un concept qu’il n’a plus aucun intérêt.
On retrouve dans cet album la vivacité originelle et ce côté space-opéra qui lui va à ravir. Le scénario a tendance à partir un peu dans tous les sens et on se perd un peu au niveau des intervenants. je n’ai toujours pas compris d’où sortait un personnage crucial à la fin : impossible de me rappeler si je l’avais vu dans les tomes précédents. Côté dessin, rien à redire même si le côté étriquée de la case se fait ressentir. Le méchant est en tout cas bien sympa. Il ne reste plus qu’à voir ce que donnera l’album suivant. C’est le risque avec Morvan : on peut avoir le meilleur comme le pire..
PS : les images renvoient vers la FNAC car j’ai tendance à aller les pomper chez eux : juste échange de bons procédés 🙂