capes et d’été

Les vacances sont l’occasion de faire baisser la pile de films, séries en retard.

La petite pépite de cet été aura été Spaced. cette série anglaise de 14 épisodes ne devrait pas laisser de marbre les fans de “Shawn of the dead” ou “Hot Fuzz” puisque on y retrouve les deux comparses de ces Films : Simon Pegg et Mike Frost. Mais attention cette série est antérieure aux deux films puisqu’elle date de 1999-2001. Il ne faudrait pas oublier dans l’histoire Jessica Stevenson, co-scénariste et actrice de la série.

Cette série relate l’histoire de Tim Bisley, dessinateur de Comics, qui vient de se faire larguer par sa copine et de Daisy Steiner, jeune auteur en mal d’inspiration et paresseuse au possible. Dans l’impossibilité de se loger du fait de leurs maigres revenus, il se retrouve par concours de circonstances à se faire passer pour un couple pour être hébergé. Leur proprio, Marsha,vit avec sa famille (qu’on ne voit jamais) et passe sa journée avec un verre, voire deux, à la main et une clope au bec. La maison a déjà un locataire en Brian Topp, un artiste peintre tourmenté.

Tim a pour meilleur ami Mike, un militaire pur jus.Daisy, quant à elle, côtoie Twist, une férue du shopping.

La série est truffée d’allusions aux jeux vidéos (Tekken) et au cinéma ( robocop, Matrix, the bachelor, star wars et surement plein d’autres qui m’échappent). On y retrouve tout l’humour et le côté déjanté des films cités plus hauts)

 

Pour les films, J’ai vu deux manières d’aborder la parodie de films de films de capes et d’épées :

– La manière américaine avec “Your Highness“. C’est un film qui penche plus vers l’héroic fantasy avec des acteurs plutôt prestigieux comme James Franco ou Nathalie Portman. Disons le tout de suite, ce film est d’une grande vulgarité aussi bien visuellement que par les paroles. Ce qui sauve le film, en dehors de réels moments très rigolo, c’est la présence comme acteur principal de Danny McBride. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il sévit déjà dans la série Eastbound and Down. On le retrouve ici dans le même genre de personnage imbu, pleurnichard à l’égo démesuré.

– La manière française avec “Philibert“. Film pastiche des films de capes et d’épées à la jean Marais, on retrouve avec humour et nostalgie tous les ressorts dramatiques de ce film de genres :le jeune héros lisse, le torse bombé et naïf à souhait, le méchant vraiment méchant, le jeune valet futé. La recette aurait pu prendre si à trop pasticher, on s’étendait moins en longueur inutile qui font que souvent le film s’essouffle. Mais les petits clins d’œil ici et là, les dialogues bien travaillés et ce petit air du film du dimanche soir sauvent largement le film. Spéciale dédicace à l’espèce de sanglier au long Groin qui traverse culinairement le film

 

 

 

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