Rentrée à reculons

Un mois de vacances, c’est bien. Mais c’est toujours trop court. je ne me suis jamais senti aussi près de demander une année sabbatique.

Le retour au boulot commence par des petits riens :

– Le réveil : pas plus matinal que d’habitude because bébé plutôt lève tôt. C’est juste qu’on recommence à se réveiller 10 minutes avant l’alarme, à attendre le doigt sur le bouton que ça buzze.

– la bagnole : un mois sans conduire avec les pieds nus et en short, ça se ressent. le jeans serre, on a l’impression de conduire avec des sabots.

– le boulot : le long chemin de croix quand on croise les collègues avec le même dialogue :

“ça va?”

“non je reprends aujourd’hui”

Suivi d’une répartie plus ou moins drôle. Au bout de la vingtième, aucune n’est drôle

-le PC : Mais c’était quoi mon mot de passe il y a un mois !!!!!

Ensuite se taper la lecture des 200 mails entassés pendant mon absence avec au final

  1. 75% de trucs inutiles.
  2. 15% de mails où vous n’êtes qu’en copie
  3. 5% de spams
  4. 5% de vrais mails avec en conclusion : “me rappeler rapidement, c’est urgent”

La psychose du moment : on attend des consignes relatives au virus H1N1 comme quoi il serait interdit de se serrer la main ou de faire la bise. Pour certaines personnes, ça m’arrange bien sûr. Au final, je m’amuse à compter les gens qui ont devancé les ordres et ne vous disent bonjour que de loin et ceux qui bravent les ordres : manque de pot, ce sont en général ceux cités plus haut.

Au final : J’attends lentement la fin de la journée, m’intoxiquant des vapeurs corporate qui lentement mais surement vont relancer la machinerie de ma motivation. Mais franchement, pas aujourd’hui !!!!

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