Trop bête pour gouverner

sickochomsky

Étonnamment, deux événements similaires se sont produits en même temps ce Week-end : je suis allé voir Sicko de Michael Moore au cinéma et j’ai commencé la lecture d’un nouveau bouquin de Noam Chomsky “le doctrine des bonnes intentions”.

Le film de Moore au delà des habituelles gouailles et mauvaise fois du réalisateur est un très bon film, structuré, humain et objectif. Il devrait aussi permettre aux habituels Jérémies de notre système social d’arrêter de se plaindre. Notre système est peut-être bancal, déficitaire et quelque peu corrompu. Il n’en reste pas moins qu’il met l’humain au centre du dispositif et non pas d’avides sociétés d’assurance maladie, pour qui aider leurs clients, c’est faire moins de profit. Un assuré mort rapporte plus qu’un assuré à soigner.

La question centrale du film comme du livre de Chomsky est : comment un pays si civilisé est il arrivé à de tels extrêmes??? Comme un peuple sensé peut-il accepter que ses dirigeants privilégient les puissances de l’argent (tiens tiens ) au détriment du bienfait collectif. Pourquoi les électeurs votent pour des gouvernements qui leur mentent et ne se révoltent pas. Et c’est là qu’entre en jeu toute la beauté de la propagande. L’individu est considéré comme trop bête pour juger de ce qui est bon, seule l’élite sait ce qui doit être fait et doit employer tous les moyens pour y parvenir. L’acculturation, le contrôle des informations sont autant de facteurs qui aveuglent le citoyen lambda. Mais le système vous broie dès votre plus jeune âge. Des études qui vous endettent dès 20 ans, un boulot où travailler plus est la seule manière de s’en sortir avec la peur de tomber malade et de voir tout s’effondrer. Et au dessous de ça, la chape de paranoïa tissée par le gouvernement sur la crainte de l’ennemi extérieur ou intérieur. La peur est la petite mort… Comme qui dirait…

2 réflexions sur « Trop bête pour gouverner »

  1. Ce livre, comme tout les livres de Noam Chomsky, loin des poncifs partisans habituelles, est à conseiller à absolument tout le monde. Complètement fédérateur et juste.

  2. Ce livre, comme tout les livres de Noam Chomsky, loin des poncifs partisans habituelles, est à conseiller à absolument tout le monde. Complètement fédérateur et juste.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.