30 minutes maximum

30 minutes or less

de Ruben Fleischer

avec Jesse Eisenberg, Danny Mc Bride

 

et produit par Ben Stiller au passage….

 


 

Après un film américain sérieux et instructif, il fallait bien que j’équilibre avec une comédie potache.

30 minutes maximum, c’est le temps qu’il vous faudra pour décider si vous continuez à regarder ce film ou pas. Bien que l’aillant regardé en VO pour éviter le massacre du doublage, les dialogues ne peuvent s’empêcher de débiter (sic) leur flots de “cock”, “pussy, “blow job” et autres insanités qui semblent devenir la marque de fabriques de ce genre de production. Le plus ennuyeux, c’est que ce déballage n’est utilisé que pour combler le vide entre deux scènes d’action. On ne sait pas trop comment faire de la rallonge, on a qu’à parler de doigt dans le vagin, ça fait toujours plaisir. Le champion toute catégorie reste bien entendu Danny McBride qui s’entête inexorablement à jouer les docteurs es Vulgarité

Ruben Fleischer, réalisateur de Bienvenue à Zombieland retrouve ici Jesse Eisenberg, plus connu pour son rôle dans social network (une petite allusion y est faite en passant). Tel Fry dans Futurama, Nick joue un livreur de Pizza sans avenir amoureux secrètement de la soeur de son meilleur ami, un prof remplaçant indien no life. Tous les deux vivent en colocation, ruminant sur leur triste sort en s’engueulant pour des broutilles.

 

Passons aux loosers suivants (car c’est quand même un film de loosers, loosers et loosers) : Dwayne (Mc Bride), fils de militaire et Travis (Nick Swardson) passent leur journée à jouer à la guéguerre en faisant exploser des pastèque ou à s’imaginer tenancier de bordel. Dwayne vit de plus au crochet de son père, ancien militaire (Fred Ward, il en a passé du temps depuis l’étoffe des héros) qui humilie son fils en poussant le vice jusqu’à profiter sans vergogne des 10 millions de dollars qu’il a gagné au loto.

C’en est trop pour nos deux apprentis crétins qui décident de se débarrasser du paternel pour récupérer le magot. Trop lâche pour le liquider eux-mêmes, ils engagent une petite frappe, Chango (Michael Peña très bon dans ce rôle) contre la somme de 100 000 dollars. Pour récupérer cette somme ils imaginent d’obliger une pauvre victime à braquer une banque. Franchement vu leur niveau, j’ai trouvé que leur opération tenait pas mal la route

C’est là que le duo du début refait surface. Affublé d’une veste piégée, Nick et son ami Chet ont 10 heurs pour se démerder à trouver la dite somme pour payer Chango pour qu’il butte le père à Dwayne qui pourra avec son héritage ouvrir un salon de bronzage couplé à un Bordel. Vous suivez toujours?

Bien sûr, tout cela va partir en sucette, entre ratés, poursuites, enlèvements et hold-up : un vrai film de pieds nickelés ou,pour faire plus américain, des Marx Brothers (en plus vulgaire).

Pour le reste c’est assez plaisant à regarder sans être vraiment transcendant. On a l’impression de regarder une de ces séries américaines des années 80 (Simon&Simon ou Riptide).

 

En fait, Il n’ y a pas foncièrement de méchancetés dans les personnages. Dwayne et Travis  se serre toujours les coudes jusqu’au bout. Quant à Chet, il ne laisse jamais tomber Nick dans les emmerdes même s’il se débine souvent. Ce petit côté amitié et solidarité dans la loose est vraiment sympa et sauve pour moi le film.

Voilà, pas grand chose à rajouter de plus à  part la petite note : 6/10

 

 

 

 

 

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