Bonjour, bonjour, papouner m’occupe pas mal et je n’avais pas envie de parler de “Loose Change” 🙂
Pas le temps ni de lire, ni de bricoler…
Reprise du travail avec une productivitĂ© digne des ouvriers de LADA du temps de l’ex URSS :
- – lecture des 1562 mails Viagra, Casino Rolex
- – rattrapage des potins Entreprise.
- – Éviter de croiser les boulets Ă qui t’as pas envie de montrer les photos du BĂ©bĂ©…
j’ai quand mĂŞme lu mon petit livre dĂ©prime du moment :
Globalisation, le pire est Ă venir
Patrick Artus, Marie-Paule Virard
Une bonne critique de la mondialisation par quelqu’un qu’on ne peut taxer de gauchiste : Patrick Artus est un Ă©conomiste français, directeur de la Recherche et des Études de Natixis.
J’avais dĂ©jĂ lu un prĂ©cĂ©dent ouvrage (Le Capitalisme est en train de s’autodĂ©truire) et l’analyse m’avait bien plu.
C’est un constat que la finance n’est plus qu’une machine Ă s’autoalimenter en spĂ©culant de micro-marchĂ©s en micro-marchĂ©s (subprime, matières premières, pĂ©trole) sans engranger de l’investissement sain (Ă savoir dans les entreprises). Les bulles spĂ©culatives se suivent de plus en plus rapidement avec des effets de plus en plus dĂ©vastateurs. La main-mise des fonds spĂ©culatifs sur les marchĂ©s, leurs objectifs a court terme ont accru les prises de risques insensĂ©es (en jouant Ă fond sur l’effet de levier : Ă savoir augmenter la rentabilitĂ© de l’investissement en s’appuyant sur de l’endettement) sans se soucier des impacts sur la sphère rĂ©elle.
Une espèce de fuites en avant sous fond d’Ă©puisement des ressources, de montĂ©es des inĂ©galitĂ©s, des tensions protectionnistes et Ă©cologiques. Le chacun pour soi comme Ă©thique de destructuion finale.