Fright Night 3D

FRIGHT NIGHT

de Graig Gillepsie

genre : épouvante, teen movie

avec : Anton Yelchin, Colin farrel, Toni Colette, David tennant, Christopher Mintz-Platz

 

 

 

 


Merde, je vieillis.

Je viens juste de me rendre compte que ce film est un remake d’un film des années 80 : “vampire, vous avez dit Vampire” ou Fright Night en VO. Faut dire qu’on était vraiment mauvais pour trouver des équivalents en titre à cette époque….  Ceci dit, je garde un bon souvenir du film de 1985, notamment parce que j’ai eu la bonne idée de ne pas le revoir depuis.

La version 2011 reprend donc point pour point le scénario d’origine : Charlie Brewster (Anton yelchin, Checkov dans le film Star Trek) est un adolescent qui s’en sort plutôt bien : il est un garçon populaire qui traine avec les garçons cools du lycée (dont Dave franco frère de…). Il sort avec une superbe fille. mais pour arriver à ce résultat il a du sacrifier son passé d’ado geek et par là même ses copains d’enfance notamment Ed (vu dans le rôle de Red Myst dans Kick-Ass) avec qui il a fait les 400 coups.

cette vie idéale va prendre un tournant avec l’arrivée d’un nouveau voisin, Jerry (Colin Farrel), séduisant Quadra tout en marcel et virilité. Cette arrivée correspond en plus avec la disparition de nombreux camarades de classe, notamment celle de Ed, persuadé que le voisin de Charlie est un vampire. D’un autre côté, ce dernier ne sort que la nuit et adopte une attitude qui ne laisse aucun doute.

Charlie, soucieux de préserver sa mère et sa copine, cherche à se débarrasser de ce voisin encombrant et très dangereux, notamment en demandant de l’aide auprès dun “expert” en sciences occultes, Peter Vincent (David Tennant connu pour son rôle de dr Who).

Le film se découpe en trois parties inégales:

La première qui se consacre à décrire Charlie, sa vie, ses amis et son environnement, est un peu poussive. C’est trop teenager à mon goût. Du côté du vampire, Colin farrel en fait des tonnes à coups de regard lancinants et de phrases posées à la Horacio Caine. Il donne plus l’impression d’être un gros blaireau qu’un vampire séducteur.

La seconde partie qui va de la prise de conscience de Charlie sur la véritable nature du voisin à la gestion de cette situation au quotidien, elle laisse un air de déjà-vu assez prononcé. Les allers et venus, les planques derrière les fenêtres, les altercations entre Charlie et Jerry trainent en longueur pour pas grand chose.

La troisième partie (le combat pour sa survie) nous emmène enfin au dehors et le film reprend du rythme. La transition est quand même mal faite. le vampire si discret commence à tout péter sans que cela n’inquiète qui que ce soit aux alentours. Entre course poursuite et combat, le film reprend de l’intérêt : entre le faux chasseur de vampires et le copain geek aigri revenu d’entre les morts, on gagne même en humour même si tout cela est convenu.

la bataille finale, très jeu vidéo, nous conduit sous terre après une balade interminable dans des couloirs sombres. Sans être là aussi très original, le film s’en sort plutôt bien.

Techniquement, le film ne fait pas pire que les autres. la 3D n’apporte pas grand chose de plus que les effets de profondeur. seuls les effets d’incandescences des vampires tués rendent pas mal (on voit les braises voler dans la pièce).

Que retenir de ce film au final : pas grand chose . tout est attendu et déjà vu. et n’apporte rien au genre. On s’y ennuie pas mal et il semble qu’il en soit de même pour ses acteurs. Colin Farrell n’a pas une once de charisme ce qui est fort dommageable quand on joue un vampire.

Ca mérite un petit 4/10

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