L’Etoile de Pandore
Peter F. Hamilton
Bragelonne
J’aime cet auteur, vraiment. On peut le taxer de manque d’originalité. En effet, les thèmes abordés ont déjà traités auparavant par de nombreux auteurs. Néanmoins, le sens de la narration, de la mise en scène et sa manière caractéristique de raconter une histoire à travers plusieurs personnages qui s’entrecroisent font qu’on ne lâche pas ces pavés jusqu’au mot Fin. Il m’a fallu en moyenne 2-3 jours pour dévorer chaque ouvrage de 500 pages. Et je ronge mon frein en attendant la sortie du tome 4 final fin septembre.
Nous sommes en 2380, la Terre a conquis des centaines de planètes grace à la technologie des trous de vers et se permet une grande stabilité grâce à la possibilité de rajeunir son corps ou de sauvegarder sa personnalité. Le commonwealth dirige la société humaine, pilotée en douce par les grandes dynasties industrielles. Seul fait troublant de cette quiétude, un groupe de terroristes, les “gardiens de l’individualité” proclame que l’Arpenteur, une entité extraterrestre échouée sur un des mondes terriens tentent de prendre le contrôle de l’humanité.
Lorsque des astronomes constatent la disparition d’une étoile à un millier d’années-lumière, le Commonwealth construit le premier vaisseau spatial qui va plus vite que la lumière. Son nom : le Seconde Chance. Sa mission : déterminer le degré de dangerosité de l’espèce étrangère responsable de cet incroyable événement cosmique.
Et là tout part en vrille, l’humanité se retrouve face à une espèce extraterrestre intensémment belliqueuse, dont le seul objectif est la destruction de toute autre espèce.
Et de l’humanité de se défendre : par les armes ou en cherchant de l’aide auprès d’autres races extra-terrestres. Bien sûr l’intrigue s’émaillent d’autres trames : bras de fer entre dynastie, enquêtes policières, espionnage et paranoïa.
On retrouve ici des thèmes déjà abordés par l’auteur : quête de l’immortalité, secte, contact avec une civilisation aux antipodes de l’humanité, des courses poursuites à n’en plus finir.
On s’attache aux personnages facilement, même certains “méchants”
Bref, vivement fin Décembre !!!!