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Croquis de réunion 1

La plus grande partie de mon travail en dessin se fait en réunion. C’est pas tellement que je m’y ennuie (bon euh…) mais juste que c’est toujours à ce moment que j’embarque du papier et un crayon genre je vais prendre des notes.

C’est ainsi que j’accumule sur mon bureau nombre de feuilles griffonnées avec plus ou moins de réussite.

Donc avant de jeter tout cela, je me suis dit que ça pourrait être l’occasion de le mettre en galerie ici.

 

Donc voici les croquis de réunion épisode 1

 

Manhattan à l’envers de Peter F. Hamilton

manhattanManhattan à l’envers : Peter F. Hamilton

Editions Bragelonne.


 

Plutôt fan du bonhomme et surtout de ses gros pavés de Space Opéra. J’avais déjà causé ici et de tout le bien que j’en pensais.

Quel ne fut pas ma joie de voir apparaître un recueil de nouvelles chez Bragelonne

Et quelle ne fut pas ma déception..

En préface, l’auteur reconnait ne pas être à l’aise avec le format des nouvelles, préférant le bon gros roman à plusieurs tomes. Et je lui donne entièrement raison

La brièveté des histoires fait ressortir tout ce qu’on peut reprocher à l’auteur en terme de style, de psychologie des personnages. Autant sur un gros roman, cela passe inaperçu, autant sur un format plus court, la lourdeur s’installe très vite…

 

Outre les trois histoires opérant dans l’univers traditionnel de l’auteur, on trouve pêle-mêle une enquête policière dans une uchronie post-victorienne, une réflexion sur le voyage temporel, sur l’immortalité et une dernière dans une Angleterre en crise dont l’intérêt est proche du néant.

Pour les 3 autres, on suit l’inspectrice génétiquement modifié Paula Myo entre trous de vers, manipulateurs du génome et espèce extra-terrestre. Ces histoires font office de bouche trous entre les romans de Pandora et du vide qui songe.

Mais là encore on lit avec des fourmis dans la tête. C’est poussif avec de la longueur.

 

En conclusion : Peter Hamilton est un bon écrivain de pavé mais trouve ses limites dans les histoires courtes

Bref, un ouvrage à éviter que ce soit pour découvrir l’auteur ou prolonger le plaisir en attendant son prochain livre : 5/20

 

 

 

Mais que voulez-vous

editoC’est pas joli joli je sais. 

L’activité du blog est au point mort. C’est plutôt bon signe, ça veut dire que je n’ai pas d’idées noires

Néanmoins,ma vie n’est pas pour autant aussi plate qu’une feuille Canson A4…

J’ai lu quelques livres sans vraiment avoir envie d’émettre une critique

J’ai même eu des idées d’article. Mais je me fais toujours avoir dans le processus créatif. Les idées me viennent toujours dans des endroits incongrus où je n’ai pas le temps de les noter. Et inévitablement, je les oublie. Pourtant c’était des super idées…. C’est le seul souvenir que j’en ai : des articles qui auraient surement changé la face du monde, qui auraient fait exploser l’affluence du site, m’auraient dressé sur l’autel d’un Dieu Vivant en m’assurant une train de vie confortable pour le restant de mes jours.

Mais voilà, c’est loupé, que dalle, rien sous le coude…..

Le seul événement est l’achat d’une guitare électrique. Mais je n’en parlerais pas avant d’avoir dépassé le stade du bling et du blang sur les cordes. Apprendre à en jouer relève du même niveau de difficulté qu’être largué au milieu de la forêt amazonienne pour construire un pont avec des ouvriers chinois bègues : un abime d’incompréhension….

Pour me rattraper, je vais faire une petite critique du dernier bouquin que j’ai lu… Allez on y croit 🙂

 

 

Un Edito juste en passant

Un petit mot pour dire que ce blog n’est pas mort car n’est pas mort ce qui à jamais dort et…. Bon bref.

Je vais toujours au ciné, je lis des livres, je vois des trucs et écoute du tugudu. L’envie d’ajouter un avis sur l’amoncellement de ce qu’on peut déjà trouver ne me paraît pas vraiment prioritaire.

Mais déjà l’once de quelques idées trainaillent en ricochet dans mon cortex mais manquent de substance….

Une exemple parmi tant d’autres : les villages médiévaux…. Vous voyez de quoi je cause? Je parle de ces bleds que tout le monde a pas loin de chez soit, qui vous organise leur marché médiéval, leur foire médiévale, leur kart médiéval,etc.

Il suffit qu’on trouve trois ruines branlantes pour que l’idée d’appâter le touriste crédule germe dans l’esprit d’un maire ou d’une association loi 1301.

Plus on avance dans le temps, plus le nombre de villages médiévaux augmentent comme un quasi remède à la crise… Que va t-il se passer quand le marché sera saturé et qu’il faudra se démarquer du patelin boueux d’à côté. Poussera t-on le concept jusqu’à lever une armée de gueux pour faire le siège de ce vil village qui nous détourne le trafic de cars d’allemands en short. Est ce que cela va relancer le marché de l’huile bouillante et de l’arbalète?

 

Question encore plus retors : le village médiéval est-il l’oeuvre d’obscurs visionnaires?

Je m’explique : remontons en 1236, village de saint Croissy les ouglades, place de l’église à 12h37. Le bailli du coin discute avec le bourgmestre.

“faudrait penser à dégager les baraques de la rue des tonneliers, c’est tout pourri, ça pue la pisse de lépreux et en plus personne ne veut y habiter : ça fait trop 12ème siècle…. Avec mes hommes, on pète tout ça et on construit des belles maisons à colombages comme on sait faire…”

“Surtout pas malheureux, on ne détruit rien!!! Ca va prendre de la valeur comme ma collection de sesterces. D’ici 800 ans, on aura un quartier médiéval typique et les germains en short se bousculeront pour visiter !!!”

Bon faut que j’aille quelque part….

 

 

 

 

L’Edito du 1er Lundi de L’année

editoSi l’année qui vient est à l’image ce ce Week-End, ce sera triste et gris. De toute manière, tout le monde le dit : on va en chier : chômage, pollution, crise… Mais pas de fin du monde, c’est déjà ça..

A moins de devenir ministre en Russie comme certains, on n’a pas d’autres solutions que de regarder le journal de 13h de TF1 pour se donner l’impression qu’on vit dans un monde merveilleux d’artisans sympathiques, de clochers chantants et de rémouleurs de sabres laser.

Mais il faut être optimiste et se dire qu’on aura quand même quelques plaisirs qui nous attendent encore cette année : de bons livres, de bons films, de la bonne musique, de la bonne rencontre et du bon pain perdu. Tout ça bien sûr se paie et les sous-sous ne suivent souvent pas. On va pas se leurrer, on va grappiller un peu en téléchargeant illégalement et réserver les sesterces qui trainent à ceux qui le méritent.

En parlant de musique et bouquins, il est intéressant  de constater combien la société de consommation est retors. Dans les années 80, quand les grands groupes comme la FNAC, Virgin et autres grandes surfaces ont commencé à ouvrir leur temple de la consommation, on a crié à la mort des petites librairies et disquaires. Ce fut d’ailleurs le cas dans un premier temps.

Et pourtant 30 ans plus tard, ce sont quelque part ces petites entités qui s’en sont sorties le mieux :

D’un côté des mastodontes qui ont mal négocié le virage de la crise et d’Internet avec en parallèle des loyers de plus en plus chers du fait de leur implantation en centre-ville. On comprima les effectifs, on mit du vigile et on réduisit le choix au profit d’un site Internet plus florissant.

De l’autre, des boutiques gérées par des passionnés avec des lecteurs fidèles. On organisa la résistance à travers des coopératives d’achat et un maillage à travers des associations et des événementiels. Ils firent venir des auteurs, s’ouvrirent à de nouvelles opportunités (Mangas, Para-BD, livre d’enfants) et, ma foi, se démerdèrent à moins s’augmenter.

C’est ainsi que la librairie BD de Bayonne est toujours là alors que les Virgin et Fnac ouverts à Côté sont en train de fermer.

Voilà encore un phénomène de micro-résistance qui s’organise, une économie de la débrouille qui se superposent à notre superstructure économique. Je vous renvoie à un très bon article là dessus sur ce thème.

C’est là que réside l’espoir : dans les gens et leur intelligence.

 

Bonne semaine 🙂

 

Internet c’est vraiment de ma merde

 

Sous ce titre ô combien outrageant et facile se cache une rubrique pour bien dire qu’Internet c’est de la merde.

Pas un jour sans que je ne découvre une activité consternante, bas de plafond qui me fait regretter le temps où la connerie restait cloisonnée entre deux pages d’un cahier de textes. Par ces propos, l’auteur est bien conscient que tout ce qu’il écrit entre tout à fait dans cette catégorie. Mais d’un autre côté l’auteur n’est pas à une hypocrisie près.

GOG

Prenons par exemple Facebook. Parmi le flux ininterrompu de petits chats, de recettes de cuisine et de bébés au regard vitreux, je vois passer de plus en plus des photos dignes d’un powerpoint envoyé par tata Josiane avec son cortège de paysages ou de célébrités sur lesquels on a placardé une citation bien sentie.

Bon déjà, le côté moraliste de la chose a de quoi m’énerver, comme si on devait chaque fois s’enquiller les leçons des autres : “mets tes mains sur la table, dis bonjour à la dame, essuie tes pieds avant d’entrer et privé de dessert et arrête de mettre du shampoing dans les yeux du lapin”

Attention, je n’ai rien contre les sentences et les maximes !!! En général, je trouve ça balèze et pas facile à trouver. J’imagine les nuits blanches qu’ont du avoir Chamfort et La Rochefoucauld pour en pondre autant. Et comme tout le monde, j’en ai quelques unes qui frappent mon esprit et me servent de fil conducteur.

Mais bon sang, c’est pas de la confiture !!! on n’est pas tenu de l’étaler sur la tartine facebook. Autrefois, ce genre de phrase finissait en base de page de l’agenda du collège dans un moment d’exaltation ou gravé au creux d’un journal intime comme si on avait saisi à ce moment l’équation de l’univers

En plus ces images et phrases sont issues pour la plupart de sites internet spécialisés dans le genre où simplement diffusées par un simple “j”aime” extatique.

Mais peut on résumer un individu, une pensée par une simple phrase sortie de son contexte ou de l’intérêt qu’elle peut avoir das un moment de son existence? Surtout quand elle se retrouve entre un highscore de Farmville et une pub Orange???

 

MAGOG

Ceci dit élevons le débat un tout petit peu et parlons féminité, féminisme et progrès social. Au regret de vous décevoir Mesdames, votre faculté de pensée ne dépasse pas la complexité d’un programme de pac-man ou la finesse des règles de la Bonne Paie.

Appuyez ici, frottez là et vous tomberez tout droit dans les bras du premier quidam venu… J’ai fait cette découverte fortuitement en cherchant comment on appelait le fait de faire la bise en baladant sa main le long du bras de la personne visée. Pas la peine de faire un dessin, tout le monde a déjà subi ça.

J’ai donc découvert que l’art de la séduction se bornait à suivre quelques règles simples qui s’apparentent à jouer à Super Mario : sauter ici, attraper la fleur, éviter les monstres pour avoir le droit de rentrer dans le tuyau. J’exagère à peine tellement c’est consternant et pitoyable. Il existe ainsi toute un jargon très sérieux dont le ridicule ne tue heureusement pas sinon, on aurait du cadavre sur les trottoirs. Voici quelques exemples tellement merveilleux :

AFC(Average Frustrated Chump)
Un débutant qui n’a pas confiance en soi, qui ne fait pas d’efforts de séduction avec les filles. Il ne connaît pas encore le jeu de la séduction, et pense que la gente féminine viendra toute seule vers lui (et il se trompe !). Caractéristiques principales : timide, plein de préjugés, innocent, mais souvent fier et arrogant.

ASD (Anti Slut Defense)
Un mécanisme mis en place par les filles qui ne veulent pas passer pour des “filles faciles”. Lorsqu’une fille ne se laisse pas séduire facilement, c’est peut-être qu’elle utilise son ASD : elle se montre un peu plus distante, elle vous questionne, elle est méfiante. La séduction devient alors plus difficile !

Cockblock

Si quelqu’un essaie de t’empêcher d’avoir une relation avec une fille, il s’agit d’un cockblock. Cela peut être son frère, ses parents, ses copines, ou même un de tes amis.

Kino (le truc que je cherchais)

Contact physique destiné à établir une meilleure connexion entre deux personnes, comme deux mains qui se touchent. Indispensable pour bien séduire.

Warpig
Un terme pas très sympathique désignant les filles très moches, et peu attirantes.

 

et ainsi de suite…. Pour le reste c’est ici

Internet pullule de sites du même acabit vous expliquant les techniques de drague comme on vous explique comment réussir à tous les coups vos sushis.

Vous connaîtrez grâce (à cause ?) à eux tous ces petits signes cachés qui décident si une femme vous désirent ardemment sans le reconnaître. Par exemple, quand une femme vous montre ses aisselles, “Cela signifie qu’elle a confiance en toi parce qu’on ne montre pas les aisselles à n’importe qui. Elle se sent bien, elle est à l’aise.” Si j’avais su !!!

Bien sûr au second degré, ces sites sont à se taper le cul par terre tellement c’est drôle. Malheureusement, ils ne sont que le reflet d’une époque désespérante et nihiliste où l’obsolescence programmée se glisse même dans les rapports humains.

 

Amanda Palmer : Theatre is evil

Par ces temps de luminosité déclinante où l’automne pointe le bout de son nez comme dans une mauvaise rédaction d’élève sans imagination , la sortie du nouvel album d’Amanda Palmer réchauffe l’atmosphère.

J’ai découvert cette artiste par hasard il y a deux ans. J’avais vraiment adoré son premier album “who killed Amanda Palmer“, une espèce d’Opéra Rock dynamité où voix et piano constituaient la trame d’un album hors norme.

Depuis j’attendais patiemment la sortie d’un nouvel album. L’ennui de ces artistes hétéroclites et foncièrement indépendants, c’est qu’ils mettent souvent du temps avant de pondre de nouveau. Amanda Palmer est ainsi passé par Kickstarter, un site de financement collaboratif pour produire son dernier album. Bien lui en a pris puisque qu’elle a réuni plus d’un million de dollars en un mois!

Délaissant le côté conceptuel de l’album précédant, Amanda Palmer aligne ici 15 chansons. Le moins qu’on puisse dire c’est que l’orchestration fait souvent très old school avec des sons sortis tout droits sortis des années 80 : synthétiseur, choeur et gimmick digne de Abba, voire même un sample de My Sharona dans “Melody Dean”

Néanmoins tout ce bazar n’est absolument pas pénalisant tellement il donne un ton joyeux et jem’enfoutiste. Puisque qu’on parle de bazar, il ne faut pas oublier ici que la chanteuse se fait épauler ici par un ” Grand Theft Orchestra“. Ceci nous donne droit à un morceau introductif (avec la chanteuse de cabaret Meow Meow) et à un instrumental de mi parcours “A Grand Theft Intermission” très fellinien.

Au final, on se retrouve avec 76 minutes de pur plaisir.

L’album s’articule entre joyeuseté rock’n roll (The Killing Type,Do It With a Rockstar, Lost) et morceaux plus emprunts de tristesse (Grown Man Cry, Bottom Feeder, The Bed Song) où la part belle est de nouveau faite au piano.

Je voulais commencer à parler des influences de l’artiste. mais je me suis fait la réflexion que dans ce genre de démarche, on s’en tenait plutôt à pondre les siennes. Ce n’est pas parce que ça me fait penser à… ou ça ressemble à… que l’artiste a eu la même analyse. DONC, en ce qui me concerne, quelques réminiscences de The Divine Comedy, de Bowie m’ont traversé l’esprit. Pour le reste, laissons Amanda Palmer dans son originalité, ce dont elle ne manque pas.

C’est un magnifique album que voilà. Mais le meilleur moyen reste de vous faire votre propre opinion et ce, gratuitement

L’album est téléchargeable sur le site d’Amanda Palmer et payant dans une version bonus (libre choix de la somme payée)

 

allez tiens quelques clips

 

 

L’Edito du Lundi

C’est incroyable!!!!

En une journée, nous avons fait un bon de 6 mois dans le futur. Nous voici rendu en novembre avec de la flotte et du froid. Cette année, pas d’été et son soleil pourvoyeur d’optimisme béat de de rien-à-branler des guerres, des attentats. On va directement passer du gris humide et froid au clair obscur trempé et glacé.

Automatiquement, cela va entraîner quelques changements dans la vie de tous les jours :

– Nous recevrons bientôt l’avis d’imposition avant d’avoir rempli la déclaration.

– Pas de jeux olympiques

– On ne verra pas la défaite de Jean François Copé aux législatives.

Ce serait assez vertigineux d’être catapulté d’une demie année dans le futur en ayant conscience de la chose. je ne parle pas de votre seule personne mais de tout le monde. Une espèce d’amnésie générale : 6 mois d’actions réalisées mais non vécues. Ce serait une expérience intéressante… Découvrir que votre femme vous a quittée, qu’elle même ne s’en rappelle pas non plus et que seules les formalités administratives sont là pour le prouver.

Notre société serait elle s’en remettre? Saurais-je m’en remettre alors que j’oublie où j’ai posé mes clefs de bagnole 30 secondes après les avoir posées?

Heureusement pour nous cela n’arrivera pas. Le beau temps reviendra et le Temps reprendra son cours linéaire et imperturbable. Intéressant de noter la corrélation entre temps et Temps : quand il fait froid et humide, le temps se dilate et les journées sont longues à passer. Quand le climat se réchauffe, le temps s’accélère et on ne voit pas les journées passer.

C’est terrible combien un repère aussi rythmé et mathématique que le temps qui passe est soumis aux aléas de la subjectivité : il fuit, traine, s’accélère, s’arrête selon notre humeur, notre âge et nos occupations. Pas facile dans tout ça de jongler entre l’essentiel et le superficiel. J’ai  toujours été fasciné par la notion du Kairos grec : un point d’inflexion induit par une décision qui suggère un avant et un après. cela pourrait s’apparenter à la notion de “saisir l’instant“, de capter intuitivement le bon moment et de faire un choix qui détermine un futur possible. Ce que j’aime dans ce mot c’est qu’on comprend intuitivement ce qu’il veut décrire sans vraiment trouver les mots pour l’expliquer. C’est peut être une impression de déjà-vu, mais du futur.

Mais je m’égare, je dévie d’une minute vers le brouillon. Je passe mon tour et mon temps…

Bonne semaine

 

Puits de science fiction

Hier soir, j’ai encore fait chou blanc en recherchent mon bouquin de Benford

Je sais bien qu’on peut le trouver sur le net en cherchant bien mais soit à des prix prohibitifs, soit d’occasion sans l’absolue certitude de ne pas y trouver une crotte de nez coincée entre deux pages, des traces de gras ou autres substance loin des standards de l’impression. Je me résigne à attendre patiemment une réédition comme ce fut le cas pour le tome 4 ou à l’envoi anonyme d’un généreux donateur (on peut toujours rêver).

En cherchant quelques remplaçants à ma frustration, je n’ai rien trouvé de transcendant ou qui titille ma curiosité. On a toujours aussi le risque de ne pas accrocher malgré un résumé aguicheur en quatrième de couverture.

Si vous êtes peu coutumier du genre ou à la recherche d’avis critiques, voici quelques sites en général bien fournis et assez pertinents

Les spécialistes :

Le cafard Cosmique : même si les animateurs du site ont arrêté toute activité pour cause de batterie à plat, il reste une référence incontournable en matière de critiques (1460 au compteur) et de présentation des auteurs. Le forum reste par contre lui très actif mais nécessite de créer un compte.

Actu SF : un vénérable parmi les vénérables : très pointu, ce site ne s’arrête pas à la littérature et explore tous les continents SF : BD, Film et conférences.

Yozone : là aussi, un site généraliste mais offrant pas mal de critiques et dossiers. la mise en page, par contre, est assez rebutante.

Les communautaires : Chacun est libre d’apporter sa pierre à l’édifice de la critique.

Noosfère : beaucoup de critiques, des sites spécialisés par auteurs, une encyclopédie. Il faut faire le tri mais très intéressant.

SciFi Universe : ce portail assez complet sur l’actualité offre aussi pas mal de critiques faites par des membres de la communauté.

Babelio : Site là aussi généraliste permettant à chacun de donner son avis sur un livre, il n’en ai pas moins fourni côté science fiction. Mais là aussi il faut faire le tri sur la pertinence des critiques.

 

Les sites de commerce : un truc tout con, lire les critiques postées sur Amazon, la Fnac et autres. C’est souvent intéressant et bien torché

Et la papier alors?

Le genre regorge de fanzine (galaxies, SF Mag, Géante Rouge) mais un seul vrai magazine existe, Bifrost. Tous les 3 mois, cette revue offre interviews, critiques et nouvelles inédites. On peut s’abonner ou l’acheter à la Fnac, Culture ou autre espace culturel.

Je dédis cet article à Jacques Goimard, qui se casse le c… depuis 40 ans à promouvoir la sf, notamment à travers la collection Pocket SF.