Archives de catégorie : humeur

Micra : méga misogyne

Encore une belle pub radiophonique qui surfe avec les bons vieux stéréotypes de la femme au volant.

En gros c’est deux pécaures qui regardent une femme faire un créneau. Et bien sûr ces deux cons n’ont déjà rien d’autres à faire que regarder Martine en train de se garer. Alors qu’il ferait mieux de bosser  au lieu de se curer le nez à regarder par la fenêtre du bureau ou à rafraichir la page de VIEDEMERDE au cas où…

Bien entendu, ils se moquent, pouffent et parie sur l’inconcevabilité d’une manœuvre par une personne non équipée de service trois pièces.

“Non mais Bernard, elle va pas y arriver. Non mais regarde ça comment qu’elle braque. ah les gonzesses!!”

“Ah mais je te parie un ticket resto qu’elle va s’y prendre à 2 fois, ouarf ouarf”

On imagine la suite de l’échange ponctuée de remarques salaces, de rires gras. Mais heureusement, le format court du message radiophonique nous sauve de cette déchéance verbale.

 

En plus les deux compères n’ont pas le temps de polémiquer car Martine réussit du premier coup.

 

Mais bon sang, que c’est t-il passé, tous les fondamentaux occidentaux s’écroulent d’un coup. Une femme fait un créneau, le réussit du premier coup, sans exploser une aile, un rétro.

 

Mais heureusement, avant que l’angoisse ne nous étreigne, l’explication tombe tel la pomme sur Newton : la voiture de Martine bénéficie d’un système automatique pour se garer.

 

Ah bé nous voilà bien soulagé. Le monde peut reprendre son cours habituel avec des femmes au volant incompétentes et des boulettes collés sous les bureaux

 

Merci Nissan !!!

 

Aboyer à côté (ou comment Accoyer a botté)

Hier soir en rentrant à la casa, j’ai entendu un festival de langue de bois, de léchage de pied et de mauvaise foi rarement atteint par un homme politique. Le vilain monsieur est Bernard Accoyer, présentement Président de l’assemblée nationale (et précédemment président du groupe UMP à la dite assemblée). Tout au long de l’interview, il cherche ses mots, construits des phrases creuses. On sent que ça mouline sec pour répondre sans répondre. Mais mon pauvre gars, faut pas venir si t’as rien à dire !!!

D’un autre côté, dommage que les journalistes ne relèvent pas les nombreuses contradictions du monsieur.

Un exemple frappant :

Journaliste : “Kadhafy est-il une brute qui massacre son peuple?”

Accoyer acquiesce mais en circonvolution sentant le piège venir m’a n’a pas trop de marge de manœuvre

Journaliste :”Y a t-il une différence avec le Kadhafy qui plantait sa tente de bédouin au cœur de Paris et qu’on recevait avec les honneurs (mode piège enclenché)

Accoyer : “Oui parce que les hommes peuvent changer”.

C’est tellement pathétique d’arriver à ce niveau de rhétorique : le concept de schizophrène politique : un coup t’es méchant (tu tortures, tu fais exploser des avions), un coup t’es gentil (tu viens faire du tourisme à Paris), un coup t’es reméchant (tu massacres ton peuple). un Vrai docteur Jeckyll quand il achète des avions et un vrai Mr Hyde quand il séquestre des infirmières bulgares. Oui les hommes peuvent changer du ton déçu du père qui apprend que son fils ne fera pas médecin comme papa mais dresseur d’ours dans un cirque sanglant.

Banana Splif

Cette semaine au boulot, au détour d’une conversation des plus banales, ça a commencé à parler fumage de clope, fumette, herbe qui fait rire, tout ça.

Et là s’est immiscé dans la conversation un de ces vieux loups de mer qu’on tous entendu, sans jamais vérifier qui hante notre vie depuis l’enfance. Ces légendes véhiculées par le pote qui connait quelqu’un qui a vu l’homme du cousin qui l’a fait et même que c’est vrai. Encore plus étrange, alors qu’une vérification rapide est tout à fait possible la plupart du temps, on ne le fait jamais par flemme ou par peur de perdre une partie de fantasmagorie mystérieuse

Donc, dans la discussion, un collègue raconte l’histoire d’un ami à lui qui récupérait les fils de banane, les faisait sécher et qui les fumait. Et bien sûr à ce moment là, oh lala, mon dieu, ouhaouh, il a plané comme jamais vrai de vrai, j’étais là, j’ai tout vu.

Cette histoire, je la connais depuis l’adolescence et parfois réapparaît fortuitement dans l’horizon de mon existence. Et en général, je passe à autre chose. En plus quand je mange une banane, ça ne me revient jamais à l’esprit cet histoire.

Mais cette fois ci, je me suis senti comme investi d’une quête de la vérité, d’effacer à jamais l’ignorance coupable qui s’empare de moi à chaque fois. En plus, avec notre ami google, c’est quand même plus simple.

Les premières recherches (mots clés : fumer banane) ne font que remonter le même flot de témoignages positifs sur la question : tout le monde s’extasie dans les forums, y va de sa recette et de son témoignage. J’en ressort un peu déçu car je ne trouve aucune origine historique ou scientifique à cette histoire

Puisque la recherche en français ne donne rien de probant, je récidive mais en inglishe (smoking banana). Et il faut bien dire que c’est quand même autre chose.  Ca me confirme surtout que le wikipédia anglais est d’une richesse inégalée.

En fait la Bananadine, cette substance psychotrope sensée se cacher au coeur de la peau de banane est une vaste fumisterie. On peut même le qualifier d’un des plus vieux hoax en circulation.

Tout est parti d’un journal satirique underground américain des années 60, le Berkeley Barb, qui inventa cette histoire, pour voir si les autorités allait interdire l’importation de bananes. L’histoire aurait pu s’arrêter là si cette fumisterie n’avait pas été pris pour argent comptant par d’autres auteurs qui l’ajoutèrent au bréviaire des jeunes drogués en herbe. Cette histoire alla si loin que l’agence américaine de contrôle des drogues (FDA) alla jusqu’à analyser des bananes. Pour conclure au final qu’on ne pouvait compter au mieux à un effet placebo.

Et voilà comment depuis plus de 40 ans, cette histoire continue à se trémousser en rigolant doucement

Et fumer de l’aspirine alors ???

Source

Bonne année

Et oui bonne année 2011 !!!

Comme ça, ça me permet de dire quelque chose vu que je moufte pas depuis un mois.

Sachez bien que c’est la flemme et le manque d’inspiration qui guide mes pas 🙂

En attendant je vous invite à faire un tour ici : Terry Border

ou comment faire des trucs drôles avec trois trombones et des tubercules

L’original de la copie

Je suis en train de faire le ménage dans mes favoris (Internet, je ne parle pas de miettes de pains coincés dans les rouflaquettes) et j’ai retrouvé un site très sympa : JOE LA POMPE

Ce site catalogue jour à près les campagnes publicitaires qui n’ont pour seule originalité que de piquer l’idée à un confrère

un exemple récent par exemple

Campagne pour la ville de Reims en Avril 2010

campagne pour la ville de Metz en octobre 2010

JOE LA POMPE ne s’arrête pas à la France et retoque aussi les pubs du monde entier. Ce qui m’étonne, c’est qu’il semble que ce soit une pratique courante, assez courante pour que personne ne se fasse de procès

rêve à la loop

Ça nous est tous arrivé (du moins je l’espère) : faire un rêve en boucle dans lequel on reste bloqué. On passe la nuit à se tourner et se retourner, se réveiller et immanquablement, on retombe malgré tout dans le même rêve en mode auto reverse. Il faut avouer qu’un état de crève ou une quelconque fièvre est souvent le prémisse à ce genre d’aventures. Je ne parle pas ici des rêves sans fin comme monter un escalator sans en voir le bout. Je parle de cette sensation de lutter toute la nuit contre une solution qui n’arrive jamais.

La plupart du temps, cela arrive quand on a passé trop de temps à se prendre la tête sur un problème ou focalisé trop longtemps sur une tâche répétitive. Plus jeune, quand je jouais à Tetris sur la Gameboy trop longtemps, je passais une partie de la nuit à continuer à faire des lignes en rêve. Une autre fois, j’avais vu Picsou sauter sur sa canne toute la nuit à avoir trop joué à Duck Tales. Autre rêve stressant : être bloqué dans un centre commercial et chercher en vain la sortie de rayons en rayons, de boutiques en boutiques. Et encore, dans ce dernier cas, le rêve est au moins émaillé de rencontres diverses et de rebondissements inattendus.

Mais hier soir, j’ai fait le rêve le plus usant, le plus geek, le plus inintéressant et le plus stressant qu’il m’ait été de faire. J’ai passé la nuit à voir défiler devant mes yeux, des pages de forums informatiques sautant de l’une à l’autre par liens hypertextes cherchant je ne sais quoi. Il faut dire que j’avais abusé de cette activité dans la journée mais de là à continuer en mode veille. Au final, j’ai faire des roulis toute une partie de la nuit, me réveiller la tête dans le pâté plus d’une fois.

Le plus frustrant est surtout de ne plus me souvenir ce que je cherchais !!!! Et le navigateur de mon cerveau n’a conservé aucun historique

Au bord de la route

Il y avait longtemps que mon trajet quotidien vers le boulot ne m’avait inspiré.

Et pour une fois, je vais parler d’une bonne nouvelle. Et c’est une bonne nouvelle qui ne concerne ni moi, ni l’ensemble des personnes à 1000 km à la ronde, ce qui fait d’autant plus plaisir.

Dans ce monde qui nous entoure, de plus en plus pollué, guerrier et gangréné, il y a des fois où on peut être fier de l’humanité. On assiste enfin au recul du Paludisme dans le Monde. Comme le souligne ce rapport de l’OMS :

“Ces dernières années, un total de 11 pays et une zone dans la Région OMS de l’Afrique ont montré une réduction de plus de 50%,
soit des cas confirmés de paludisme, soit des admissions et des décès liés au paludisme. Une diminution de plus de 50% du nombre de cas
confirmés de paludisme entre 2000 et 2009 a été trouvée dans 32 des 56 pays d’endémie palustre en dehors de l’Afrique, tandis que
les tendances à la baisse – de 25% à 50% – ont été observées dans 8 autres pays. Le Maroc et le Turkménistan ont été certifiés comme
ayant éliminé le paludisme par le Directeur général de l’OMS en 2009.
En 2009, pour la première fois, la Région européenne de l’OMS n’a signalé aucun cas de paludisme à P. falciparum.
On estime que le nombre de cas de paludisme a augmenté de 233 millions en 2000 à 244 millions en 2005, mais a diminué à 225
millions en 2009. Le nombre de décès dus au paludisme est estimé avoir diminué de 985 000 en 2000 à 781 000 en 2009. Une réduction
du fardeau du paludisme a été observée dans toutes les Régions de l’OMS, avec les plus fortes baisses proportionnelles notées dans la
Région européenne, suivie par la Région des Amériques. Les plus fortes baisses absolues des décès ont été observées en Afrique.”

C’est une bonne manière de se rappeler que la France, c’est moins de 1% de la population mondiale.

Pour conclure ce billet sur une note plus pessimiste.

Tous les matins, je croise beaucoup de blaireaux sur la route : des fous du volant, les rois du portable,etc. Mais depuis trois semaine, j’en vois un et ça me fait mal au coeur. C’est de l’espèce des blaireaux qu’on ne voit qu’en photo, en reportage ou en belle gravure sur des livres. Je parle du blaireau, du vrai. Il fait partie des animaux qui vivent dans nos forêts et qu’on ne voit jamais, comme les renards, les sangliers, les cerfs. On sait qu’ils sont là, on espère qu’ils sont là et en ce qui me concerne, on espère qu’ils ne sont pas à côté de chasseurs.

Mais ce blaireau est surtout de l’espèce qui a rencontré une voiture et qui a fini sur le bord de l’autoroute. Il est là paisible, intact  tel le dormeur du val. On est saisi par sa beauté C’est un peu comme découvrir un animal de conte. Mais on s’en veut que cette rencontre se fasse en de telle occasion. On en veut à tout le monde, aux connards qui roulent vite, aux autoroutes inadaptées. On s’en veut à soi-même d’accepter tout ça sans broncher à part ce petit goût amer de la culpabilité

Et tous les matins je le croise, sans pouvoir m’arrêter, avec l’envie de le caresser, de le serrer, pour lui montrer qu’on est désolé de tout ça.

Et tous les matins, je prie pour que les services de l’autoroute le ramassent. Je me sentirais moins comme Caïn face à Abel.


Davantage de solidarité

Chez Orange comme tous les autres fournisseurs d’accès, on tente de vous garder dans la besace à coup de points fidélité. Étant totalement esclave de leurs services, je cumule pour mon fixe, Internet et mon mobile. En contrepartie, une fois le nombre de points conséquents accumulés, on peut acquérir des clefs usb, des hauts parleurs, des places de ciné, des bons d’achat pour de la Musique.

Bien entendu, les cadeaux intéressants ne sont pas accessibles au commun des mortels à moins de claquer 1000 euros en facture par mois. Inutile de penser à cumuler patiemment pendant trois ans pour enfin s’offrir le Mug Hannah Montana. Les points ont en général une durée de vie de 1 an.

Par contre Orange fait une action bien sympa. Si tu ne sais pas quoi faire de tes points (ou que tu n’as pas envie d’acheter 10 clefs usb), vous pouvez donner vos points en faveur d’une association. 4 vous sont proposées :

logo aide et action

Plus de 75 millions d’enfants sont privés d’éducation, 775 millions d’adultes analphabètes…
Pourtant l’éducation est au coeur d’un développement durable.
Aide et Action agit depuis 1981 pour faire l’éducation de qualité une réalité pour tous.

logo croix rouge

La Croix-Rouge relaie un idéal humaniste : prévenir et apaiser les souffrances.
Sauver en urgence, agir dans la durée, tel est son crédo dans 5 domaines : urgence et secourisme, action sociale, santé et aide à l’autonomie, formation, action internationale.

logo institut pasteur

Recherche, santé publique et enseignement: l’institut Pasteur exerce depuis sa création, en 1888, ces trois grandes missions d’intérêt public.
Fondation privée a but non lucratif contribue à la prévention et au traitement des maladies, en priorité infectieuses, par la recherche, l’enseignement, et des actions de santé publique.

logo WWF

Le WWF est la première organisation mondiale de protection de la nature.
L’organisation dispose d’un réseau opérationnel dans 96 pays proposant 12000 programmes de protection de la nature. Les compétences du WWF dans le domaine scientifique sont mondialement reconnues.

Alors plutôt que perdre bêtement vos points à la fin de l’année, faites en profiter quelqu’un. Ça fait une bonne action avant le passage du Père Noël. Il suffit de se rendre dans son espace client Orange et de cliquer sur le programme Davantage

Mort d’un poulet

Pas de considération philosophiques ce matin. Aucune considération matinale sur la route.

Par contre, ce matin j’au appris la mort de Julien Guiomar. J’ai mis la photo pour que ça cause. Perso, on m’aurait dit ce matin “jean Guiomar est mort” ça m’aurait fait l’effet d’un morceau de beurre sur un plat de spaghettis: ça aurait glissé puis fondu. Par contre, j’espère que la photo vous parlera un peu plus. Le premier rôle qui vient à l’esprit c’est celui de Tricatel, le rival véreux de de Funès dans l’Aile ou la Cuisse avec ses poulets en plastique. Il a souvent joué des rôles de commissaire : les Ripoux, Inspecteur la Bavure.

Il fait partie des acteurs qui ont traversé le cinéma français des années 70 et 80 à coup de second rôle. Attention cette considération n’est pas péjorative. Beaucoup de films ne tiennent la route que par la personnalité de ses seconds rôles. Guiomar faisait partie de ces gens là. Un présence qu’on ne remarque pas mais qui marque.

un souvenir de plus qui rejoint le cimetière.

Salutations

On Neurone again

Toute information a besoin d’un support physique pour se maintenir : du granite, des plaques d’argile, du papier, des picots magnétiques dressés ou non sur une disquette. on ne m’enlèvera pas cette idée. Même la mode du cloud computing n’échappe pas à cette règle.

Cette réflexion est d’autant plus inattendue qu’elle vient d’un endroit où je n’ai fichtre idée sur la manière dont la conservation des données se fait. Informatiquement, l’information est stockée principalement de façon binaire : une longue suite de 0 et de 1 qui décryptée font surgir une image, un son,etc.

Mais dans le cerveau? Vaguement je sais qu’il s’agit d’une machine complexe dont le moteur est à la fois chimique et électrique. Je sais aussi que l’information n’est pas stockée en tant que telle mais compartimentée, découpée en un vaste réseau relationnel : une odeur va converger vers un souvenir qui va converger vers un ensemble de symboles qui vont à leur tour construire une image qui s’imposera à nous. Néanmoins, je ne sais pas comment est codée une information de base dans le cerveau. Existe t-il une molécule chimique qui détermine la présence d’une unité mémorielle? Comment l’agencement de ces unités de base se constitue entre elles pour construire un concept?

Je suis pleinement conscient (sic) qu’ils existent nombre de livres ou articles qui pourraient m’éclairer. Mais comme d’habitude, ces réflexions de la plus haute importance me sont venues ce matin sur la route du boulot. Encore plus important, cette réflexion ne s’est pas imposée Deus Ex Machina (c’est classe le latin)mais est elle-même le résultat d’un cheminement dont le point de départ s’est perdu en cours de route.

Je suis sûr au moins d’une chose : j’écoutais les Beatles et je me suis mis à penser à ce tableau

C’est un tableau du peintre suisse Böcklin (l’île des morts) qui m’a toujours fasciné par ses effets d’ombres et de lumière, sur les émotions qu’ils m’apportent (assez mélancolique en fin de compte). Mais comme tout souvenir immédiat, cela a vite fait de me renvoyer vers des temps anciens.

C’était dans les années 80. J’étais abonné depuis plusieurs années au journal Spirou. Il y avait un auteur que j’appréciais particulièrement : c’était Frank avec son personnage Broussaille. L’écologie était à ses balbutiements et n’avait pas envahie avec toute son hypocrisie notre société (j’entends par là que tout le monde en parle mais ne fais rien). Les histoires étaient fraiches, poétiques et engagées. C’est un personnage qui a gagné en maturité en même temps que je grandissais. Nous prenions ensemble conscience de la dureté du monde qui nous entouraient tout en essayant de ne pas renier ce que nous pensions juste. Et c’est certainement ce qui a fait de moi un éternel rêveur sous le vilain cynique que je suis. Il a exercé une influence discrète mais néanmoins efficace sur ma perception du monde, et sur cette délicatesse utilisation de l’évasion pour échapper à la grisaille du quotidien. Je me rends compte à postériori combien ces histoires sont à mettre au même niveau que les films de Miyazaki.

Et c’est dans ses histoires que j’ai découvert Böklin. Il a été directement abordé dans une courte histoire “Le secret de Böcklin”. Mais Franck, a parsemé son œuvre de références à ce peintre dans d’autres histoires. Et c’est comme ça qu’à 14 ans, en plein débuts de mon adolescence, je n’ai rien trouvé de mieux que m’accrocher à un artiste qui symbolise autant les affres et inquiétudes noires de cette période de la vie.

Maintenant que je suis tranquillement assis devant mon ordinateur et que le gros cerveau google est là pour me filer un coup de main, je me permets de vous renvoyer ici et là si vous voulez en savoir plus

  • Böcklin.
  • Broussaille (incroyablement, j’ai redécouvert ici les liens forts entre le personnage et le peintre).

Ce qui est sûr, c’est que je ne vais pas tarder à les acheter pour me replonger et titiller mes neurones et mon imaginaire.

Au placard

Ce matin, flotte, bouchon, pas envie tout ça et france-Info qui tourne en fond

Et dans le fatras des nouvelles déversées, une brève de 15 secondes maximum a secoué les fondements mêmes des étagères de mes souvenirs.

L’entreprise Vogica a déposé le bilan en laissant sur le carreau plus de 1000 employés. Pour les quelques personnes du fond qui ne connaissent pas, Vogica est une entreprise spécialisée dans les aménagements de cuisine. par contre j’ai appris que l’origine du nom de la société : Elle était tout simplement originaire des Vosges.

Aussi minime que fut cette information, elle a inversé le cours du temps qui me menait pourtant lentement vers mon cher travail. Un rétropédalage où se sont entrechoqués à la fois des pubs sur papier glacé, des procès, des commerciaux gredins et surtout un wagon de réclames horripilantes comme celle ci :

retrouver ce média sur www.ina.fr

Et c’est la que je me suis rendu compte que bien avant sa mort comptable, elle avait déjà disparu du paysage symbolique de nos vies. Avec le temps, les choses qui nous insupportaient intègrent la nostalgie du temps passé

Amen.

Fromages qui puent !

On m’a dit « Vas-y petit, fonce, et surtout ne réfléchit pas ! » Et je me suis dit : «  Mais oui bon dieu, c’est dans tes cordes, tu devrais pouvoir y arriver ! » et c’est donc non sans un certain émoi que je me lance : mon premier post ! Et on The Patate blog siou plait !

Et quoi de mieux après un bon steak avec une bonne grosse patate que de passer au fromage ? Ce petit interlude entre le plat principal et le dessert. Certes, certains n’abusent pas trop de ce moment odoriférant et combien fort en goût, prétextant des méthodes douteuses de fabrications artisanales avec des résultats souvent proches de la moisissure.  Et il en est d’autres qui aiment s’y attarder. Non je ne vous parle pas de babybel ou autre Vache Qui Rit, mais bien de Camembert, Munster , ou autres fromages bleus. Et tant pis pour l’haleine de chacal qui suivra !

Quoi de mieux donc qu’un bon ptit vin rouge bien de chez nous pour nous combler les papilles lors de ce passage rituel. A ceux qui font un sandwich au fromage accompagné d’une ou deux goulées, à ceux à qui cela donne une raison supplémentaire de picoler ou de reprendre du fromage, à ceux qui mélangent les deux dans la bouche (hmmm trop bon), ou à ceux qui font les fins connaisseurs sur ce moment si délicat de communion entre le vin et le fromage, et bien j’aimerais leur dire : Attention jeune gourmet ! Tu es peut-être en train d’enfoncer ton pied gauche là où il ne faut pas !

Quelle douce idée de vouloir marier vin rouge et fromage, et pourtant ce n’est, dans la plupart des cas, qu’une belle idée reçue. Mais j’entends déjà un murmure qui s’élève de devant votre écran : « Mais n’importe quoi ! Qu’est ce qu’il y connait lui d’abord ? » Et bien justement : pas grand chose. Mais en allant voir ici ou . Vous pourrez vous apercevoir qu’il y a souvent mieux qu’un verre de rouge pour s’associer avec nos bon fromages de chez nous. Bonne lecture. Et puis de toute façon, vous êtes toujours libre de faire ce que bon vous semble, alors rouge, blanc ou sec, c’est vous qui voyez, mais n’oubliez pas, à la fin du repas quoi qu’il arrive, ce sera quand même vous le méchant qui pue du bec !

j'étais parti pour le dessiner cet article….

Mais pas eu le temps. Mais j’aimerais bien si je peux…

Décidément, l’automne est une saison de prédilection pour se prendre la tête. Il faudrait que je m’assoie au bord de l’océan déchainé, sur une falaise, les embruns dans la tronche, l’écharpe flottant au vent et du guano sur les épaules pour que le tableau soit complet. Mais je vais devoir me contenter d’un siège moelleux et d’un clavier. Je vais tenter de simuler les embruns avec un verre d’eau quand même.

Je ne sais plus quand cette nouvelle réflexion s’est faite : en voiture pendant un trajet interminable, en cherchant le sommeil ou en ponçant un mur. peu importe, c’est assez tenace pour fermenter dans mon esprit.

Mais tout d’abord, musique d’ambiance .

La base de la réflexion est le concept d’amitié et, in extenso, l’importance des rapports humains. J’essayais de capter ce qui pouvait faire l’essence même de ces relations (tout à fait Grishka)

Mon esprit flottant, c’est tout mon corps qui s’est mis à faire de même. je me suis imaginé, perdu sur une mer immense, n’ayant que pour seule vision que le ciel encore plus immobile que l’océan, parfois aveuglant, parfois couvert, parfois menaçant, avec l’impossibilité de tourner la tête.

Et me voilà perdu au milieu de cette immensité, prêt à basculer dans la folie (même pas un pauvre ballon à qui parler comme dans “Seul au monde”). On est là, faisant la planche, un peu dans vent parfois, les bras en croix, sans but.

Ce qui nous sauve, c’est que parfois, notre main effleure une autre, celle d’un autre quidam, que la fortune a fait dériver en notre direction. Ce qui nous sauve, c’est que parfois, cette main saisit la nôtre et que ce contact suffit à combler le vide de notre solitude. On ne sait pas qui s’est emparé de notre main. Peu importe, la pression des phalanges l’une contre l’autre, la chaleur ressentie et la vibration du pouls suffise à combler notre besoin de communiquer.

Et c’est ainsi qu’au fil de l’existence, les âmes perdues s’agglutinent de mains en mains, pour former une grappe géante, qu’on pourrait nommer pompeusement le tissu social (et plus powerpointiquement parlant une chaine de l’amitié).

Bien sûr, rien n’est définitif, statique. La grappe est soumise à des soubresauts, des tensions. Parfois, on est tiraillé d’un côté plus que de l’autre. Les crampes se déclarent, les mains deviennent moites, on se lasse d’un contact. Le temps faisant, les poignées se délient et le courant nous fait de nouveau dériver. cette action a des conséquences personnelles mais aussi au niveau du groupe par ricochet (C’est là que je me dis qu’un dessin aurait été plus parlant).

Et nous revoilà parti, dérivant à moitié ou complètement sur l’immensité. D’autres rencontres auront lieu. Peut-etre notre main recroisera d’anciennes connaissances. Mais rien n’est moins sûr.

En espérant qu’un concept de flottaison ne vienne pas bousculer tout ça !!!